Vie locale

Stationnement : des nouveaux outils vidéo pour mieux contrôler le centre-ville

Publié par Romain Vauzelle le


C’est une voiture blanche, équipée de huit caméras sur le toit. Livrée à la Ville d’Arles début juillet 2023, elle permettra le contrôle automatisé du stationnement payant. L’objectif : identifier plus rapidement et plus efficacement les véhicules correctement garés mais dont le stationnement n’a pas été réglé. « On estime qu’aujourd’hui 25% des automobilistes se gare sans passer par l’horodateur, ce qui réduit le turn-over, explique le premier adjoint au maire, Jean-Michel Jalabert. Le nouveau dispositif, appelé LAPI, va permettre d’une part de libérer des places et d’autre part de redéployer les ASVP sur d’autres missions, comme la lutte contre le stationnement gênant ou dangereux. »

Connecté aux horodateurs et aux fichiers des abonnés, le véhicule LAPI scanne les plaques d’immatriculation et envoie les informations à la police municipale, qui valide ou non la contravention. « Il y aura toujours une intervention humaine pour être le plus juste possible » poursuit Jean-Michel Jalabert, qui précise que le dispositif prévoit une tolérance lorsque le ticket de stationnement n’est dépassé que d’une poignée de minutes ou que l’automobiliste est en train de payer à l’horodateur. Les caducées et les macarons PMR seront également pris en compte. Les rondes du véhicule LAPI démarreront progressivement à partir de fin juillet.

La Ville d’Arles lance parallèlement un autre dispositif, la vidéoverbalisation, cette fois pour lutter contre le stationnement gênant ainsi qu’un série d’infractions comme le non-respect d’un stop ou d’un sens interdit, l’occupation illicite d’une place réservée aux PMR, la circulation sans casque des conducteurs de deux-roues ou encore les dépôts sauvages de déchets. Cette fois, ce n’est pas un véhicule mais les caméras de vidéoprotections déjà existantes qui permettent aux policiers municipaux de repérer les automobilistes en tort et de dresser des contraventions, en cas de flagrant délit uniquement. « Cela permettra de remettre de l’ordre et de sanctionner des comportements dont beaucoup d’Arlésiens se plaignent » fait valoir Mandy Graillon, adjointe à la sécurité. Dans un premier temps, seul le centre-ville sera concerné par cette vidéoverbalisation.