Paule Birot-Valon : une vie au service des autres et d’Arles

Entre la maison où elle a grandi, au-dessus du magasin de ses parents rue de la République et celle où a vécu Paule Birot-Valon boulevard des Lices avec son époux Philippe et leur fils Vincent, quelques mètres seulement.
Quelques mètres au cœur de la ville qu’elle a tant aimée, où cette infirmière spécialisée, devenue cadre de santé, a occupé les fonctions de directrice coordinatrice générale des soins, poste qu’elle a assumé pendant dix-sept années au sein de l’hôpital Joseph-Imbert. Elle en était devenue adjointe au maire de Patrick de Carolis, en charge de la lutte contre les déserts médicaux, la santé, l’hygiène publique, le handicap et l’accessibilité, l’égalité des chances, le droit des femmes, et la lutte contre les discriminations. Paule Birot-Valon s’est éteinte mardi 20 mai, à l’âge de 77 ans ; elle a rejoint son mari, médecin-anesthésiste, disparu il y a quatre ans.

Eprise de sa culture arlésienne, Paule Birot-Valon en portait le costume depuis son plus jeune âge. Elle avait à cœur de la transmettre à ses petites-filles, Maria et Sara, lors de chaque pegoulado notamment, qu’elle suivait depuis son balcon. Elle était aussi, une aficionada avertie, membre de plusieurs clubs taurins, une femme cultivée qui partageait au sein des Amis du Vieil Arles, ses connaissances. Elle aimait chanter au sein de la chorale de l’hôpital, rire, partager et suivre par sa foi discrète, un véritable chemin de vie.

Arlésienne jusqu’au bout des ongles, élégante, toujours impeccablement mise, Paule Birot-Valon a aussi, apporté sa loyauté à l’équipe municipale, heureuse de servir sa ville et les plus fragiles.
C’est en mémoire de cette femme discrète et douce, qui ne se déniait jamais quelles que soient ses actions, que la rédaction adresse à son fils Vincent et son épouse, à ses petites filles et à la foule de ceux qui l’ont aimée et respectée, ses plus sincères condoléances.