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Grève nationale du jeudi 1er février : des perturbations annoncées dans les écoles
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Éducation, Enfance / Jeunesse
Publié par Marie-Pierre Garrabos le
Pour mettre fin au harcèlement à l’école, il faut parler, écouter, témoigner : c’est le message délivré dans le court-métrage réalisé avec un groupe d’une vingtaine d’élèves de CM1 et CM2 de l’école Emile-Loubet. Le film, réalisé pendant le temps périscolaire sous l’impulsion de l’association des parents d’élèves Je d’enfant, a participé à l’édition 2024 du concours « Non au harcèlement » organisé par l’Education nationale.
Le court-métrage n’a finalement pas été retenu, mais l’objectif a été largement atteint. Il était surtout question de faire réfléchir et de mobiliser les enfants autour de cette question et d’améliorer les relations entre eux pour éviter d’en arriver à ces situations extrêmes. Aussi, les élèves ont participé à six séances de sensibilisation, menées par Olivia Oumeur du CIDFF du Pays d’Arles et se sont vus confier une mission d’ambassadeur auprès de leurs camarades sur ces questions. Puis, avec Jean-Romain Mora, réalisateur de contenus audiovisuels et Marie Vauzelle, comédienne et metteure en scène, ils ont écrit le scénario, répété, tourné et monté le film. “L’idée était de se retrouver entre midi et deux pour un projet collaboratif dont les enfants étaient le centre, explique Jean-Romain Mora. Nous nous sommes beaucoup amusés et les enfants se sont montrés très enthousiastes. »
Toujours dans le cadre d’un projet proposé par l’association Je d’enfant, les élèves qui n’ont pas participé au film ont imaginé des podcasts pour une webradio – un autre support pour travailler le « vivre ensemble ». La mini-rédaction a réalisé portraits, interviews, reportages toujours autour du thème du harcèlement. « Notre association a pour but de favoriser la communication entre les différents acteurs de la communauté éducative pour favoriser l’épanouissement des enfants, explique Magali Chatzopoulos, présidente de l’association Je d’enfant. « Et ce projet illustre parfaitement notre vocation : depuis le début, tout le monde le reçoit avec enthousiasme, que ce soit la directrice de l’école, Muriel Attache, Frédéric Imbert, adjoint au maire chargé de l’éducation et des écoles, les responsables services municipaux concernés. » Soit un grand « oui » collectif pour dire « non » au harcèlement.