Culture / Patrimoine

Le Théâtre d’Arles fait la part belle aux artistes du territoire

Publié par Marie-Pierre Garrabos le


L’équipe du théâtre a présenté la saison, dont une soirée avec Jacques Weber.
Photo P. Praliaud/ville d’Arles.

Des loups et le petit Chaperon rouge, Emmanuelle Devos, Jacques Weber, des danseurs et une grande voix, l’intelligence artificielle et le cirque à l’ancienne, de la poésie et de l’absurde … La saison 2023-2024 au Théâtre d’Arles ouvre son plateau à une programmation riche, éclectique, pour les enfants et les plus grands. On a bien sûr noté la venue de Jacques Weber, le 9 février, pour Ranger, un texte de Pascal Rambert qui évoque la déclaration d’amour d’un homme à son épouse disparue. Quant à Emmanuelle Devos, elle jouera Vingt-quatre mètres3 de silence le 12 mars, après une semaine de répétition sur place.

Le talent des artistes arlésiens. L’équipe du théâtre a également souligné la présence de nombreux artistes arlésiens ou du territoire. Ainsi, on verra le chanteur, danseur et chorégraphe arlésien Simon Bailly dans Canti, un spectacle qu’il a conçu, le 30 janvier. Auteure, metteure en scène et comédienne, Marie Vauzelle présentera, lors de la même représentation, les 12 et 13 janvier, « Maelström » et « Loin le ciel », deux de ses textes. Elle portera aussi, le 25 février, les textes de Lionel Roux (photographe et auteur arlésien), écrits à partir de témoignages de bergers confrontés au loup.

Danse, cirque et musique. Comme à son habitude, le théâtre s’ouvre aux autres disciplines, la danse, le cirque et la musique. Un récital de la pianiste Vanessa Wagner (le 25 janvier), une « Carmen. » évoquée par la chanteuse Rosemary Standley, seule en scène avec 5 musiciennes (le 29 novembre) font résonner les instruments et les voix. La danse ouvre la saison avec « Demain, c’est loin ! » soit 25 jeunes danseurs sur la grande scène du théâtre antique, le 23 septembre. Le cirque est là aussi, avec plusieurs rendez-vous au fil des mois, dont un chapiteau installé place de la Croisière, en décembre, avec la compagnie Bêtes de foire. Car c’est aussi l’une des bonnes surprises de la saison : le théâtre sort de ses murs et s’installe au théâtre antique mais aussi, pour la première fois, aux Alyscamps (le 13 octobre avec Le musée des contradictions du collectif Ildi ! eldi) et au jardin Saint-Césaire à l’Hauture (pour Un dîner pour un et La boule, deux moments radicalement différents conçus par Liam Lelarge et Kim Marro, les 30 et 31 mai).

La soirée s’est achevée avec un concert du groupe Copperpot. photo P. Praliaud/ville d’Arles