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Personnalités, Santé / Prévention
Publié par Romain Vauzelle le
Il fallait voir, ce jeudi 18 avril, 300 adolescents captivés, bouleversés puis débordant de questions. Ces élèves du lycée Charles-Privat remplissaient la salle des fêtes d’Arles où leur établissement avait invité Latifa Ibn Ziaten, la mère du militaire français assassiné par le terroriste Mohamed Merah en 2012. Depuis, elle sillonne la France, son association “Imad pour la Jeunesse et la Paix” en bandoulière, pour raconter le drame de sa vie. Et, à la seule force de son témoignage, éliminer les germes de la haine.
“Des jeunes se sentent oubliés, rejetés, loin de l’école, de l’emploi. Il faut leur redonner de l’espoir, dit-elle. Mais il faut aussi qu’ils sachent que le terrorisme n’a ni frontière ni religion. Il tue des juifs, des chrétiens et des musulmans aveuglement.” Elle confie avoir perdu plus qu’un fils, “un ami, un confident. La plaie ne se refermera jamais, mais l’amour doit être plus fort que la haine.” Ouazna El Harman, prof de Lettres et d’Histoire à l’origine de la venue de Latifa Ibn Ziaten, a déjà entendu plusieurs fois son récit. Mais l’émotion reste la même : “Elle a su faire de sa douleur un combat” glisse-t-elle.