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Festivités, Tradition
Publié par Romain Vauzelle le
Avant d’aborder un lundi de Pâques où le soleil devrait s’inviter aux deux dernières corridas de la Feria, le premier bilan côté arènes a quelque chose de miraculeux. D’abord parce que tous les spectacles ont pu se tenir malgré une météo qui promettait depuis plusieurs semaines de gâcher la fête. Ensuite parce que les triomphes se multiplient, récompensant les aficionados qui avaient fait le pari de faire fi des menaces du ciel.
Après une course camarguaise entretenue vendredi, où le raseteur Vincent Vincent Marignan et le taureau Lucullus sont sortis du lot, la tauromachie espagnole a fait son entrée en piste samedi matin avec une novillada intéressante en apéritif. L’après-midi allait être triomphale, avec un Sébastien Castella retrouvé et un Daniel Luque au sommet de son art. Respectivement deux et trois oreilles au compteur. Et encore deux le dimanche matin où le prodige Marco Perez a tenu ses promesses, celles d’un torero bourré de talent, au courage hors du commun. Cerise sur le gâteau : c’est face à un novillo arlésien de l’élevage des frères Gallon que le jeune espagnol, 16 ans, a scellé son succès.
Mais le triomphe le plus retentissant du week-end était encore à venir. Dimanche après-midi Alejandro Talavante a signé donné deux démonstrations. Deux faenas comme des explosions de créativité, d’inspiration, de joie de toréer. Même la pluie qui commençait à tomber s’est finalement retirer pour laisser Talavante finir son chef d’œuvre. Suite et fin des corridas ce lundi 1er avril avec la corrida à cheval à 11h et Juan Leal, Ginés Marin et Clemente face à des toros de La Quinta à 16h30.