Vie locale

Goyesque : Morante de la Puebla, 10 anecdotes sur un torero génial

Publié par Romain Vauzelle le


Morante de la Puebla se démarque par ses coups de génie et ses coups de folie, en piste comme en dehors. Il sera au paseo de la corrida goyesque, le 10 septembre 2022, aux côtés d’Alejandro Talavante et de Pablo Aguado.

  1. Les jours où Morante est au paseo dans les arènes de Séville, ville où il est adulé, des pancartes fleurissent sur les portes des bistrots et des magasins : « Fermé. Morante torée. »
  2. Il ressucite régulièrement des passes oubliées comme le « Galleo du hibou » la cape positionnée dans le dos évoquant les ailes d’un hibou – dépoussiéré il y a 4 ans dans les arènes de Huelva.
  3. Il s’est promené un jour déguisé en lynx ibérique, espèce menacée d’extinction « parce que les toreros aussi sont en voie de disparition » a-t-il expliqué.
  4. Pendant plusieurs années, Morante a refusé de toréer à Madrid parce qu’il estimait que la piste des arènes n’était pas assez plate. Le directeur des arènes Simon Casas a fini par céder à son caprice et a fait aplanir le sable.
  5. Propriétaire d’un bar dans son village natal de La Puebla del Rio, il lui arrive de sillonner les rues coiffé d’un haut de forme à dos d’âne pour offrir sa tournée.
  6. Fou de sport, il pratique le tennis, la pelote basque, la boxe et surtout le football. « J’aimerais toréer comme Zidane joue au foot » dit-il.
  7. Morante a l’habitude de revêtir de costumes de lumière extravagants, comme ce jour de corrida goyesque à Ronda où il avait osé un costume bicolore, veste bleue, bas rouge. Que réserve-t-il pour Arles ?
  8. Il a plusieurs fois mis sa carrière entre parenthèses pour différentes raisons : perte d’inspiration, dépression, lassitude… La dernière fois, c’était en 2015 : « Les toros sont trop grands » justifiait-il. « Cela va à l’encontre de l’art ». Quelques mois plus tard il revenait en piste… sans que les toros aient changé de format.
  9. Il n’est pas rare que Morante s’allume un cigare dans la contre-piste. Et pendant qu’il torée, c’est son cousin et valet d’épées (personne qui assiste le torero dans la contre-piste, ndlr) Juan Carlos, qui est chargé de maintenir le Havane allumé.
  10. En 2010 à Nîmes, il coupe deux oreilles et la queue après avoir signé l’une des plus belles faenas de l’histoire de la tauromachie, en donnant les premières passes assis sur une chaise.

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