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Culture / Patrimoine, Vie locale
Publié par Aude Pauly le
Avoir sa propre exposition, il n’en demandait pas tant. Lorsque le peintre Robin Leforestier est entré en contact avec la Mairie il y a un an, c’était pour se trouver un nouvel atelier. C’est finalement une résidence d’artiste à l’Archevêché qu’il s’est vu proposer. Et c’est peu dire que l’idée l’a inspiré. Lui qui avait déjà été l’auteur de plusieurs représentations picturales de la place de la République auparavant, a pu obtenir un nouveau point de vue et ce n’est pas pour lui déplaire : « C’est mon propos de tourner autour des choses. Ma spécialité c’est de peindre des vues depuis partout, depuis des balcons d’appartements par exemple ». Et ces semaines passées, c’est depuis les fenêtres de l’Archevêché qu’il a pu peindre autant que contempler la place de la République.
Entre deux escapades artistiques -à Bruxelles notamment, où il a étudié et où il retourne souvent, à la Villa Noailles qui l’a aussi accueilli en résidence non loin de Toulon…- peut-être l’avez-vous croisé l’an dernier lors du Festival du dessin. Robin Leforestier s’y illustrait, non comme artiste exposé, mais comme animateur d’un atelier. Son public d’alors : les enfants. Et surtout le plaisir de faire participer. Un plaisir avec lequel il a pu renouer quand il a imaginé l’exposition « Place de la République ». Le peintre ne s’est pas contenté de créer, il a aussi voulu mobiliser.
Durant tous les mois de préparation de son « exposition-collection », Robin Leforestier a entraîné d’autres artistes dans son sillage, à commencer par sa collaboratrice Léna Théodore. Lui a peint, elle a également produit des œuvres, et ensemble ils se sont attachés à rassembler tous les documents, archives, et autres objets répondant à leur appel d’une « histoire collective de la place de la République et de ce qu’il s’y passe ». Pour Robin Leforestier, mêler de l’art contemporain à de l’inventaire ancien a été une première. Avec les prêts de particuliers, du Museon Arlaten, ou encore de la Médiathèque, ce sont autant d’aquarelles, de photographies anciennes (entre autres du mariage de la première Reine d’Arles), de gravures, de tissages, et d’objets inédits en tous genres (une bougie obélisque !) qui font face à la demi-douzaine de tableaux que l’artiste figuratif aura livrés de son côté, au terme de sa résidence à l’Archevêché.