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Culture / Patrimoine
Publié par Marie-Pierre Garrabos le
“Un festival comme une fenêtre ouverte sur le monde, pour dire sa beauté et ses peines” : Stéphane Krasniewsky trouve les mots justes pour parler du festival Les Suds, à Arles, qu’il dirige et de cette 29 édition qui fera venir le monde à Arles, du 8 au 14 juillet. Des mots qui touchent particulièrement dans le contexte international, quand le directeur évoque une édition “pour retisser les fils d’une humanité blessée.” Les artistes venus du Mali, de Palestine, des Comores, d’Ukraine, d’Haïti, d’Andalousie, de Bretagne ne sont pas pour autant des porte-parole, a précisé Stéphane Krasniewski, mais des artistes qui portent une histoire commune, un patrimoine. Et quelle autre ville qu’Arles pouvait porter ce patrimoine musical avec autant de justesse, a rebondi Claire de Causans, adjointe au maire d’Arles déléguée à la culture, qui rappelait les liens noués entre ce festival et la Ville depuis presque 30 ans.
La conférence de presse qui s’est tenue le 24 mai dans la cour de l’Archevêché a permis aussi à Mandy Graillon, conseillère départementale, de rappeler pourquoi le département des Bouches-du-Rhône était si attaché à soutenir ce rendez-vous : “en raison de la qualité de la programmation, prouvée par les records de fréquentation de l’édition 2023, le respect de la parité entre artistes féminins et masculins, la mise en valeur d’artistes locaux à côté de stars internationales et enfin, la présence du festival tout au long de l’année pour les Arlésiens et les Provençaux.” Cyril Juglaret, représentant la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, autre grand partenaire financier du festival, a souligné également le “facteur d’attractivité touristique” que représentait le rendez-vous.
Stéphane Krasniewski a ensuite donné quelques bribes du programme qui ont mis les oreilles en éveil. Fidèle à son ADN, Les Suds, à Arles accueillent certains des plus artistes de la scène internationale, venus de tous les continents, pour mettre Arles en musique, du matin au soir, à travers différentes formes de concerts.
Parmi les soirées au théâtre antique, on note Elénore Fourniau, grande voix de l’expression kurde, mais aussi Tiken Jah Fakoly et son reggae panafricain, une proposition étonnante de Barbara Pravi autour du répertoire de Dalida et l’espagnol Rodrigo Cuevas pour son unique concert de l’été.
Des moments précieux (concerts plus intimes en début de soirée) s’installent à l’Archevêché et aux Alyscamps.
Un peu plus tard, les “nuits” (concerts festifs à partir de minuit) promettent quelques intenses rendez-vous à Croisière et dans la cour de l’Archevêché.
Enfin, les “scènes en ville” à Croisière à 11h et place Voltaire à 17h30, permettent de profiter de concerts gratuits au coeur de la ville.
Le programme ne sera pas complet sans évoquer les 42 propositions de stages et de master classes qui accueillent les amateurs dans des disciplines très variées : de la danse bollywood à la fanfare afrobeat, en passant par l’Indian beatbox ou les céramiques sonores…