Économie / Agriculture, Éducation

Le plastique c’est fini dans les restaurants scolaires

L'adjoint au maire en charge des écoles et de l'éducation, Frédéric Imbert, a présenté le 27 juin 2024 les nouvelles barquettes utilisées par le service de restauration municipal. La Ville se met ainsi en conformité avec la loi dite EGAlim, qui proscrit l'usage du plastique jetable.

Publié par Marie-Pierre Garrabos le


Un parfum de changement flotte sur la cuisine centrale de la ville d’Arles. Désormais, les plats qui y sont préparés sont conservés et servis dans des barquettes en matériau recyclable. Le service de restauration collective de la ville d’Arles applique ainsi les directives de la loi dite EGAlim et de ses dispositifs qui visent à permettre l’accès à une alimentation saine et durable pour tous. La loi bannit en effet l’usage des plastiques jetables, barquettes et bouteilles d’eau, dans la restauration scolaire.

Le 28 juin 2024, alors que Frédéric Imbert adjoint au maire en charge de l’éducation et des écoles accompagné de Gérard Quaix, adjoint en charge de la sécurité dans les écoles et d’Aurore Guibaud, conseillère municipale déléguée à l’économie sociale et solidaire, venaient constater l’usage de ce nouveau dispositif, les agents de la cuisine finissaient la cuisson d’une ratatouille. Immédiatement, celle-ci a été répartie dans les nouvelles barquettes recyclables sur lesquelles un film réalisé à partir de fibres de maïs a été fixé. Selon la procédure, les barquettes sont ensuite placées dans la cellule de refroidissement, ce qui permet d’abaisser la température des aliments de 65° à moins de 10° en moins de deux heures. Elles seront ensuite réparties entre tous les points de livraison de la cuisine centrale municipale : les 39 restaurants scolaires, le restaurant municipal qui accueille aussi les étudiants, et les personnes âgées qui bénéficient de la livraison à domicile.

380 000 repas préparés par an dans la cuisine centrale

50 000 barquettes utilisées chaque année

Le choix de ces nouvelles barquettes a été validé après le test de différentes solutions. Il s’avère que c’est celui qui présente le plus d’avantages sans engendrer de coûts supplémentaires importants. L’usage de contenants en inox, par exemple, aurait nécessité d’importants travaux à la cuisine centrale, notamment pour le lavage et le stockage. Avec la solution retenue, les barquettes seront recyclées et il n’a pas été nécessaire de changer l’équipement de la cuisine centrale ni celui des restaurants collectifs.

La mise en place de ces nouvelles barquettes est un pas de plus dans les changements opérés à la cuisine centrale depuis deux ans et demi. “Nous sommes passés d’une cuisine d’assemblage à une cuisine de production, ce qui n’a que des avantages : plus de goût dans les assiettes, une facture moins élevée et enfin, des agents contents d’exercer leur métier” rappelle Frédéric Imbert. “Nous sommes passés également à 65 % de produits locaux, dont du riz de Camargue.” Le prochain objectif serait d’installer une légumerie afin de pouvoir laver et couper les légumes sur place. Avec toujours comme objectif, la satisfaction des consommateurs et notamment des écoliers arlésiens.