Histoire, Personnalités

Etienne Larnac, au nom de la Résistance

Publié par Romain Vauzelle le


“Espace Étienne Larnac. Résistant et Déporté Arlésien 1920-1985”. C’est ce qu’on peut lire sur la plaque installée au croisement du chemin des Minimes et du chemin des Muraillettes lundi 27 mai, à l’occasion de la Journée nationale de la Résistance. Un hommage décidé par le conseil municipal d’Arles pour saluer le courage d’un jeune homme épris de liberté, qui s’est lancé à corps perdu dans la Résistance pendant l’Occupation.

Arrêté en 1941 par la police française à 21 ans à peine, il sera déplacé de prison en prison jusqu’au camp de concentration de Dachau. Etienne Larnac reviendra à Arles après sa libération, le 28 avril 1945. Il y mourra vingt ans plus tard.

“Que nous dit cette vie? a questionné le maire d’Arles Patrick de Carolis, entouré de la famille du résistant arlésien au moment de dévoiler la plaque. La vie de cet homme si jeune, qui frôla la mort mille fois, dans le seul but de participer à la libération de la France ? Etienne Larnac nous dit, comme tous les résistants arlésiens que nous associons ici à ce moment solennel, que résister doit être ancré en chacun de nous.”