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Piste cyclable, voie réservée aux bus, îlots de fraîcheur, végétalisation, éclairage, œuvres d’art… Les idées n’ont pas manqué aux riverains ayant participé samedi au premier atelier de requalification de l’avenue de Stalingrad.
Ils sont une quarantaine à s’être présentés au rendez-vous, chacun y allant de ses souhaits sur le devenir de cette avenue qui fait partie de leur quotidien. « Le tout début d’un long processus, très long et complexe » a rappelé le maire d’Arles, Patrick de Carolis, venu lui aussi, en compagnie de plusieurs élus, s’exprimer sur le sujet.
Car les enjeux sont multiples : augmenter la sécurité en premier lieu, mais aussi assurer à la ville un bel accès principal, ou encore « faire en sorte que Monplaisir retrouve son caractère résidentiel ». Certains conducteurs choisissent en effet de traverser ce quartier pour échapper à l’avenue de Stalingrad saturée.
Une artère à soigner
17000 véhicules empruntent chaque jour ces 2 kilomètres entre la place Lamartine et le rond-point de la Résistance. L’avenue de Stalingrad, ce sont aussi 40 intersections -près de la moitié incluent des impasses- 3 feux de circulation pour réguler certains carrefours, et le passage de 60 à 210 bus selon la portion.
L’agence d’urbanisme Aupa, en charge des études préliminaires, a exposé son diagnostic à l’assemblée, puis les ateliers se sont déroulés littéralement « carte sur table », afin de repenser complètement l’équilibre de cet axe, pour ne pas seulement y circuler mais également y cohabiter paisiblement. C’est par exemple la zone la plus accidentogène, entre le gymnase et la piscine, qui était au cœur des réflexions de certains riverains. À ce propos, le maire a indiqué que les plots « pas très beaux mais efficaces », installés dernièrement, n’étaient pas destinés à rester en place sur l’avenue future.
L’avenir de Stalingrad
Rassemblés par groupe de 8 environ, les participants ont pu faire converger leurs idées et les matérialiser sur des photographies aériennes de l’avenue, avant de faire part de leurs suggestions d’amélioration à l’assemblée. Cet atelier participatif marque le début du projet de réaménagement de l’avenue de Stalingrad qui se déroulera en trois phases. 2025 est donc le temps de la réflexion et de la concertation, 2026 sera l’année des études de faisabilité, puis c’est en 2027 que les travaux débuteront. « Cela prendra du temps, il faudra donc être patient » comme l’a précisé Patrick de Carolis.