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Action cœur de ville : 20 millions d’euros de plus pour Arles

Publié par elaurent le


L’acte II du dispositif Action cœur de ville était signé ce matin à Arles par l’ensemble des partenaires de ce programme national, dont l’objectif est de revitaliser les villes moyennes. Son périmètre s’élargit aux entrées de ville et au secteur de la gare, qui feront l’objet d’aménagements dans les prochaines années.

Les maires d’Arles, Patrick de Carolis, et de Tarascon, Lucien Limousin, signent l’avenant du programme Action coeur de ville qui va leur permettre d’engager de nouveaux projets de transformation. photo F. Gardin/ville d’Arles.

Le programme Action cœur de ville entre dans sa deuxième phase : initié en 2018, il avait permis, après une série d’études, de définir 44 opérations en 2021 pour un montant global de 24 millions d’euros. Elles concernent aussi bien des opérations de rénovation du bâti à travers l’Opération Programmée de l’Amélioration de l’Habitat en centre ancien, que l’aménagement de la place Wilson, du secteur Cavalerie, la rénovation de l’antenne universitaire ou encore la réalisation d’un parking à la place de l’ancienne caserne. Le taux de réalisation du programme s’élève aujourd’hui à 61%. En février 2023, l’Etat a lancé l’Acte 2 du programme, dans lequel il élargit les périmètres d’action des villes, et fixe des objectifs de sobriété foncière, encourage la conversion de friches et les mobilités décarbonées. Arles s’est immédiatement portée candidate, avec succès, tout comme Tarascon, la coordination s’effectuant également au niveau de l’agglomération ACCM.

10 opérations nouvelles

« La Ville d’Arles s’est portée candidate pour dix actions nouvelles et une augmentation de l’enveloppe d’investissements de 20 millions d’euros, parce que nous sommes persuadés que nos villes moyennes doivent pouvoir conforter leur rôle moteur dans le développement de notre territoire, a déclaré Patrick de Carolis, maire d’Arles et président de la communauté d’agglomération Arles-Crau-Camargue-Montagnette. Elles doivent aussi pouvoir poursuivre leur politique de transition écologique, notamment dans le domaine du foncier et des mobilités douces. Et nos villes doivent enfin, être pourvoyeuses d’emplois et de services accessibles, pour l’ensemble de leur population.« 
Les nouveaux secteurs concernés par les financements du programme sont les quartiers Fourchon et Chabourlet et l’entrée de ville au nord avenue de la Libération et avenue de Stalingrad.
Les dix nouvelles actions identifiées sont :

  • La création, avec la Banque des territoires, d’une foncière commerciale permettant d’acquérir, dès 2025, des locaux commerciaux vacants et d’y installer des commerces en adéquation avec les attentes de la population qui vit la ville au quotidien.
  • Le recrutement pour trois années d’un manager de centre-ville : ce dernier devrait arriver dans les prochaines semaines.
  • L’aménagement du Pôle d’échange multimodal dans le quartier de la gare (bâtiment voyageurs, gare routière et voiries adjacentes) et réorganisation des espaces de la place Lamartine à partir de 2025.
  • L’aménagement de la halte fluviale dans le quartier de la gare, des parvis d’accueil et des espaces piétons (2024-2025).
  • Le déploiement du plan vélo : réalisation des linéaires selon ordre de priorité.
  • La requalification de l’entrée Nord de la ville (avenues Stalingrad et de la Libération) en intégrant une desserte de Transport en Commun en Site Propre (TCSP) à l’horizon 2028.
  • La requalification de l’entrée Sud de la ville (zone Fourchon et avenue du Maréchal Lyautey)
    en confortant et diffusant les trames vertes et bleues existantes et en y intégrant différentes formes de mobilités (de 2024 à 2029).
  • La rénovation du complexe sportif Fernand-Fournier.
  • La rénovation de la Bourse du Travail pour y relocaliser l’Office du Tourisme d’ici 2025.
  • La création du Pôle de Services Publics 3, à l’espace Chiavary (études en 2024).

Le périmètre de l’Opération de Revalorisation du territoire pourrait être élargie en 2026 aux villages d’Arles, Salin-de-Giraud, Mas-Thibert et Raphèle, qui exercent un rôle d’attractivité secondaire en zone rurale.

Ce matin, l’avenant 3 était signé en salle d’honneur de l’hôtel-de-Ville d’Arles, confirmant l’engagement de la ville d’Arles et de l’EPCI Arles-Crau-Camargue-Montagnette (ACCM) à poursuivre le déploiement du programme Action Cœur de Ville (ACV) et confirmant celui des partenaires financiers du programme (Etat, Action Logement, ANAH, Banque des Territoires, le Département des Bouches-du-Rhône).

Photo : Florent Gardin/ville d’Arles