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Il est 8h30, le Rhône atteint un débit de 9000m3 par seconde, l’alerte 2 est déclenchée. Voilà le scénario de départ de l’exercice imaginé par le Symadrem (Syndicat mixte d’aménagement des digues du Rhône et de la mer) mardi 15 novembre 2022. Une répétition grandeur nature de la conduite à tenir en cas de crue. L’objectif ? « S’approprier les procédures : qui fait quoi et comment ? Se familiariser avec les outils comme la radio et la cartographie. Et établir le contact avec les mairies, qui sont nos interlocutrices en cas de crue » détaille Séverine Chardes, responsable d’exploitation au Symadrem et pilote de l’exercice.
Aussitôt l’alerte donnée, sept communes riveraines du Rhône sont donc mobilisées. Arles est de celle-là, et envoie trois binômes d’agents inspecter les digues les plus fragiles, au sud de la ville. Dès qu’ils constatent un affaissement de l’ouvrage, une fissure ou des infiltrations – appelés « désordres » – ils préviennent un garde digue du Symadrem. Ce dernier livre son expertise à ses collègues supervisant les opérations, casques sur les oreilles, depuis le poste de commandement. Dans le cadre de l’exercice, vingt désordres ont été matérialisés par des traces de peinture bleue. « 95% ont été repérés par les équipes » se félicite Séverine Chardes.
Des matériaux prédisposés sur les digues peuvent alors être rapidement utilisés par les entreprises mandatées pour intervenir sept jours sur sept et vingt quatre heures sur vingt quatre en cas de crue. Charge à elles de combler les brèches. Mardi, la simulation s’est arrêtée avant le déclenchement des engins. A 16h, le Rhône est en décrue, la surveillance est levée. Bilan de l’exercice ? « Très concluant, juge Séverine Chardes. Tout a bien fonctionné. »