Les projets d’actions à Arles
Grâce à sa labellisation Territoire à énergie positive pour la croissance verte et pour le climat acquis en 2016, la ville d’Arles a obtenue d’importants moyens financiers.
Ainsi, plusieurs projets d’action du Plan climat-air-énergie territorial ont été retenus :
- l’optimisation énergétique d’un pool de bâtiments ;
- l’isolation de deux bâtiments et la production d’électricité photovoltaïque en autoconsommation ;
- la rénovation de l’éclairage public ;
- l’acquisition de véhicules électriques ;
- l’étude de faisabilité sur l’éco-construction d’un Bâtiment à Énergie POsitive (BEPOS) ;
- poursuite des actions de végétalisation urbaine et mise en œuvre de jardins participatifs sur deux quartiers.
Ce Plan Climat du Pays d’Arles s’inscrit dans les objectifs fixés par le Schéma régional climat air énergie (SRCAE) de la Région Provence-Alpes-Côte-D’azur et devrait progressivement se mettre en place jusqu’en 2021. L’objectif principal étant d’arriver à faire d’Arles, un territoire à énergie positive à l’horizon 2050.
Les ambitions économiques et environnementaux
La mise en place de ce PCAET peut avoir des retombées positives sur tous les acteurs de la commune, tels que :
- réduire la facture énergétique des ménages (pouvoir d’achat) et des entreprises (compétitivité) ;
- développer des filières et des activités économiques pourvoyeuses d’emplois durables ;
- réduire les coûts de fonctionnement de la Ville grâce aux économies d’énergies et à la création de revenus nouveaux au travers de la production d’énergie ;
- préserver l’environnement et le cadre de vie en réduisant en particulier la pollution atmosphérique ;
- mieux gérer les conséquences du changement climatique sur les activités humaines et l’environnement local ;
- renforcer l’image de qualité du Pays d’Arles et l’attractivité du territoire.
Des objectifs quantifiés ont également été fixés :
- réduire de 14 % les émissions de Gaz à Effet de Serre soit 115 000 tonnes équivalent CO2 par an ;
- réduire de 12 % les consommations d’énergie finale soit 450 GWh d’économies ;
- doubler la production d’énergie renouvelable pour la porter à 585 GWh/an et atteindre un taux d’autonomie énergétique de 18 % ;
- réduire les émissions de polluants atmosphériques locaux et notamment les particules fines (PM 2,5) de 30 % et les oxydes d’azote (NOx) de 40% ;
- renforcer la capacité d’adaptation du territoire et réduire les vulnérabilités face aux changements climatiques.