Le parti des Arlésiens

Tribune des élus n’appartenant pas à la majorité

Chères Arlésiennes, chers Arlésiens,

alors que nous franchissons le seuil d’une nouvelle année, nous tenons à vous adresser nos vœux les plus chaleureux à vous et tous vos proches.

Comme beaucoup d’Arlésiennes et d’Arlésiens, nous sommes heurtés du chemin qu’emprunte notre Ville, qui a perdu une part d’elle-même et se trouve profondément fracturé.

Depuis 2020, l’opposition municipale que nous incarnons, n’a eu de cesse de travailler avec sérieux et avec loyauté à l’égard de celles et de ceux qui nous ont fait confiance.

Nous avons résisté, toujours en argumentant nos prises de position et en étudiant avec soin les décisions prises par la majorité actuelle.

Et nous l’avons fait en équipe, riches de nos différences et de nos complémentarités.

Humblement, nous agissons quotidiennement, forts de nos engagements, attachés à nos principes et à nos valeurs, pour défendre une autre vision de notre Ville.

Car demain, il nous faudra recoudre Arles :

recoudre Arles après que la majorité LREM ait liquidé la SEMPA, délaissé nos quartiers populaire et nos villages, fragilisé comme jamais nos centres sociaux, vendu l’espace Léon Blum ou l’ancien collège Mistral, abandonné la prévention, ou encore supprimé « Drôles de Noël » et le Relais du sel.

Et un constat s’impose : l’affaiblissement de nos services publics communaux se traduit par une Ville plus sale et moins sécurisée.

Toutes ces actions impactent directement ou indirectement nos services publics du quotidien et crée du malaise et de la souffrance chez les agents municipaux.

Le Maire se vante également de ne pas avoir augmenté les impôts communaux

Il augmente ceux de l’ACCM dont il est président !

Alors oui nous avons conscience que le chantier est immense et l’année 2024 ne sera pas exempte de défis.

Nous sommes convaincus que notre détermination collective à surmonter ces obstacles et à promouvoir le bien-être de tous demeurera inébranlable.

C’est ensemble, au-delà des clivages politiques, que nous pouvons réaliser de véritables avancées pour notre ville.

Nous vous invitons à vous joindre à nous dans cette démarche. Dans quelques jours sera officiellement lancée l’association « Les amis du Parti des Arlésiens ».

Vos idées, vos suggestions et votre participation active seront essentielles pour façonner un avenir où chaque habitant compte.

Ensemble, nous avons la force et les atouts pour recoudre et réparer Arles, cette Ville que nous aimons.

Arles a les ressources et les moyens de renouer avec les éléments positifs de son passé tout en construisant son futur sur des bases nouvelles.

Nous comptons sur vous !

Une rentrée entre cour d’école et cours de communication

La majorité municipale affirme, à grand renfort de panneaux publicitaires, sur les réseaux sociaux et dans les pages du dernier Arles Info, que la jeunesse est pour elle une priorité.

Le Maire vante l’augmentation du temps d’accueil périscolaire sans signaler qu’il s’agit de passer d’un service gratuit à une prestation payante. Les soi-disant grands travaux d’été relève de l’entretien classique, et le changement de menuiseries dans quatre écoles nous alerte surtout sur le fait qu’à mi-mandat, il reste 35 écoles mal isolées. L’offre d’activités scolaires du cahier-ressources n’a jamais été aussi maigre et repose en grande partie sur les associations, si malmenées par cette équipe, alors que la prise en charge de bus pour les sorties scolaires se raréfie.

Ce que le numéro « spécial rentrée » ne dit pas, c’est que la dotation par élève a baissé de 10 % alors que l’inflation fait bondir les prix des fournitures scolaires, faisant peser sur les familles une part toujours plus grande des achats de rentrée et affaiblissant les moyens d’action des équipes enseignantes ; qu’il n’y a plus d’intervenants pour l’apprentissage des langues ; que les éducateurs territoriaux des activités physiques et sportives tendent à disparaître ; que la fermeture de la piscine Tournesol met en difficulté les écoles dans leur mission éducative ; que la cellule de veille communale sur le décrochage scolaire est restée plus de trois ans en dormance.

Là où la Mairie n’a pas été timide, c’est dans l’équipement numérique, dotant de nombreuses classes de vidéoprojecteurs interactifs auxquels s’ajouteront bientôt des tablettes individuelles. Mais il s’agit là d’un programme porté et financé par l’éducation nationale et, à l’heure où les professionnels de la santé alertent sur les ravages de la surexposition des enfants aux écrans, l’urgence n’est pas vraiment de doter les élèves du primaire de tablettes numériques.

Nous aurions préféré des jardins potagers dans les cours d’écoles, mais seule celle des Alyscamps a bénéficié d’un programme de végétalisation. L’élue à l’environnement a d’ailleurs annoncé en conseil municipal que les trois autres écoles pour lesquelles des études de désimperméabilisation ont été réalisées ne seraient finalement pas concernées… faute de moyens !

Au-delà des écoles, les offres d’activités estivales se sont réduites ; le personnel des crèches et des agents du CCAS sont allés jusqu’à la grève pour faire entendre leurs difficultés ; le centre social de Barriol n’a plus de directeur et son fonctionnement est mis à mal.

Ne soyons pas dupes, les moyens ne manquent pas. Ils sont investis ailleurs. Le Maire poursuit à coups de millions la muséification du centre-ville, au grand bonheur des loueurs de meublés saisonniers mais sans se préoccuper des difficultés des Arlésien.nes à se loger. Il se réjouit de la fréquentation des grands festivals sans se soucier des associations qui animent la vie des habitant.es le reste de l’année. Les enfants et les jeunes sont bien les laissés-pour-compte de cette politique. Et il ne suffira pas, pour nous convaincre du contraire, de faire des prouesses… de communication !

  • Nicolas Koukas

Une belle rentrée à toutes et à tous !

J’espère que vous avez pu toutes et tous passer un bel été et de bonnes vacances.

C’est désormais l’heure de la rentrée scolaire mais aussi de la rentrée politique.

Cette année encore, le prix des fournitures a augmenté de 10%, et ce comme l’ensemble des dépenses du quotidien.

Des dépenses qui viennent se rajouter aux nombreuses hausses des taxes décidées par Patrick de Carolis : Faut-il en effet rappeler que le prix de l’eau sur Arles a augmenté de 9,8%, soit un surplus sur la facture des familles arlésiennes sur la facture type de 120m3 de 7 à 24 € par semestre et par abonné. En deux ans, le prix de l’eau aura ainsi augmenté de 15% !

Ces augmentations viennent également s’ajouter à la hausse des bases de la taxe foncière de 7,1% en 2023.

Dans un contexte social difficile, ces augmentations viennent fragiliser de nombreuses familles arlésiennes.

Il est d’ailleurs dommage que contrairement à d’autres communes de notre département, le budget du Centre communal d’action sociale (CCAS) n’ait pas été augmenté afin d’aider les plus fragiles d’entre nous.

Et plutôt que d’aider les équipes du CCAS, qui ont été en première ligne lors de la crise de la Covid_19, la majorité municipale ne répond pas à leurs légitimes revendications, entrainant ainsi de nombreuses grèves dans des différents services, comme les crèches municipales.

Ce mois de septembre est également l’heure de la rentrée politique pour les élus de l’opposition : nous allons reprendre nos permanences dans les quartiers et les villages.

Et dans quelques jours, le samedi 7 octobre à 18h (à l’école Benoit Frank de Trinquetaille), nous dresserons le bilan des 3 ans de la majorité municipale tout en montrant que d’autres choix sont possibles.

Mais pour cela, nous avons besoin d’un large rassemblement et d’une union solide des forces progressistes et citoyennes. C’est ce à quoi nous allons nous atteler au cours des prochains mois.

Notre objectif est de préparer un programme pour les prochaines élections municipales qui puissent vraiment répondre aux attentes des Arlésiens sans faire des promesses illusoires.

Lors de la campagne pour les élections municipales de 2020, Patrick de Carolis avait fait de la sécurité et de la propreté ses priorités, en clamant haut et fort qu’il allait vite tout régler.

Force est de constater que 3 ans plus tard, la situation ne s’est pas améliorée : elle s’est même détériorée.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 291 cambriolages en 2022, contre 261 en 2019, soit +11,5 %. 381 affaires de coups et blessures volontaires en 2022, contre 329 en 2019, ce qui représente une hausse de 16 % !

La promesse du maire de « remettre la maison Arles en ordre et de gagner la bataille contre l’insécurité » est un échec total.

Et que dire de la propreté dans les rues de nos quartiers et de nos villages.

Jamais la ville n’avait été dans un tel état : les nombreuses photos publiées sur les réseaux sociaux depuis de longs mois parlent d’eux-mêmes.

Bien sûr, lors du précédent mandat, ces questions de propreté étaient également présentes ; mais contrairement à Patrick de Carolis, lors de la campagne électorale, je n’avais jamais promis de tout régler.

Aujourd’hui, la déception des Arlésiens est immense et la majorité vient se fracturer sur la dure réalité du quotidien.

Les promesses non tenues en 2020 par Patrick de Carolis finissent par décevoir de plus en plus d’Arlésiens.

A nous de démontrer qu’une autre voie est possible.

  • Mohamed Rafaï

  • Nicolas Koukas

Un bel été à toutes et à tous !

Souhaitant qu’il nous épargne sécheresse et départs de feu, l’été arlésien a commencé depuis quelques semaines. Il annonce une très belle saison de culture dans notre ville, autour de ses grands  festivals. Musique, photographie, patrimoine, cinéma, tauromachie… Il y en aura pour tous les goûts.

Cette richesse culturelle unique pour une ville de cette dimension n’est pas le fruit du hasard. Elle est le résultat d’une créativité et d’un engagement exceptionnels d’Arlésiens pour mettre en valeur leur cité, son histoire et faire connaître de nouveaux horizons artistiques à chacun.

Notre environnement culturel est aussi rendu possible par une volonté politique continue de soutien à la culture et à la création à Arles depuis de très nombreuses années. Ainsi, le comité des fêtes d’Arles fut créé dès 1922 et a fêté son centenaire l’année dernière. De grands événements ont vu le jour comme les Rencontres de la photographie (1970), le festival du film Péplum (1987), les Suds à Arles (1996), les Escales du Cargo (2005) ou encore le festival Arelate (2007), attirant des milliers d’Arlésiens et de visiteurs.

Acteurs et élus agissent de concert pour que ces festivals puissent s’adresser à tous les Arlésiens, dans nos quartiers, villages et hameaux, en été mais aussi en dehors de la saison touristique.. Dans l’ensemble, les dernières éditions des festivals arlésiens ont progressé dans cette voie. Continuons à œuvrer pour rapprocher tous les Arlésiens à travers ces moments de fête.

A ce titre, rien de tout cela ne serait possible sans l’engagement sans faille des bénévoles de tous âges et de tous les quartiers, villages et hameaux, qui donnent de leur temps pour les autres, pour nous, et nous permettent de vivre chaque été de grands moments d’émotions, de joie et de découverte. Nous voulons les remercier chaleureusement.

Cela fait écho au tissu associatif extrêmement dense et dynamique de notre ville, qui ne pourrait lui non plus exister sans ses bénévoles. Comme pour nos festivals, nous avons la conviction qu’il convient de soutenir, toujours, l’activisme associatif arlésien. Il est une richesse inestimable pour notre ville.

Sachez enfin que les élus du Parti des Arlésiens sont à votre disposition tout au long de l’année au 04.90.49.59.97. pour vous aider et vous accompagner 

En matière culturelle comme dans les autres affaires de notre cité, nous aurons l’occasion de vous rendre compte cet automne de nos actions, alors que se profile la moitié du mandat que vous nous avez confié en 2020, ce jusqu’en 2026.

En attendant ce rendez-vous, nous vous souhaitons un très bel été à Arles.