Le parti des Arlésiens

Tribune des élus n’appartenant pas à la majorité

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Budget 2025 : pour une autre vision au service des Arlésiens

Mesdames, Messieurs,

Nous avons récemment débattu en conseil municipal du débat d’orientation budgétaire.
Et vous l’aurez aisément compris : les orientations budgétaires de la municipalité macroniste ne sont pas les nôtres.
Nous avons une approche et une vision totalement différentes.

Nous refusons en effet une approche austéritaire imposée aux collectivités, qui fragilise nos ressources et limite notre capacité à répondre aux besoins des Arlésiens.

Nous souhaitons :

  • Renforcer nos services publics de proximité : plutôt que de réduire les effectifs et les moyens, investissons dans l’éducation, la santé et la culture. Augmentons le budget dédié aux écoles, aux crèches et aux équipements sportifs. Ce sont des investissements pour l’avenir.
  • Soutenir les classes moyennes et les plus fragiles : mettons en place un bouclier social local en augmentant les aides aux familles, en gelant les tarifs des services publics municipaux essentiels et en développant des dispositifs de solidarité face à la crise énergétique.
  • Accélérer la transition écologique : au lieu de projets d’affichage, investissons massivement dans la rénovation énergétique des bâtiments publics, le développement des mobilités douces et la végétalisation des espaces urbains pour lutter contre les îlots de chaleur.

Réduire la dette, oui, mais pas au prix de l’affaiblissement de nos infrastructures et du soutien à ceux qui en ont le plus besoin.

Arles mérite mieux qu’une gestion comptable. Nous défendons une ville solidaire, dynamique et durable, où chaque euro dépensé est un euro investi pour l’avenir des Arlésiens.

Face à la logique libérale qui sacrifie l’intérêt général au profit d’équilibres financiers dogmatiques, nous portons une autre voix : celle d’une gauche fidèle à ses valeurs de justice sociale, d’égalité et de solidarité. Une gauche qui refuse de choisir entre l’humain et le budget, entre l’urgence sociale et l’avenir écologique.

Nous, nous choisissons les Arlésiens.

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Du droit d’expression des élus de l’opposition

Lors de l’installation du conseil municipal en 2020, nous avons demandé à M. de Carolis d’être reconnus en tant que groupe Changeons d’Avenir et d’avoir ainsi accès à une tribune dans le bulletin municipal. Il a rejeté cette demande, nous obligeant à partager l’unique espace d’expression de l’opposition de 3000 signes avec les différents courants politiques de l’opposition, l’autre moitié de la page étant dédiée à la majorité.

Suite à l’éviction de Monsieur Meyssonnier puis de Madame Guintoli de la majorité, le Maire a décidé de réduire d’un tiers notre espace déjà restreint pour offrir 800 signes aux deux élus dissidents, accordant à ses anciens alliés ce qu’il avait refusé à Changeons d’Avenir.

La jurisprudence précise pourtant les contours du droit d’expression de l’opposition. Plusieurs tribunaux ont jugé que cet espace devait être destiné à l’opposition, l’expression de la majorité n’étant tolérée qu’à condition qu’elle « n’aboutisse pas à réduire l’expression de l’opposition ». Par ailleurs, un tribunal a jugé illégales les pratiques réservant aux élus d’opposition un espace « manifestement insuffisant pour leur permettre d’exprimer un point de vue argumenté » ou encore « figeant le périmètre de l’opposition ».

Le pluralisme et la liberté d’expression sont des conditions essentielles à la démocratie. Les grands médias se concentrent dans les mains d’une poignée de milliardaires, les fausses nouvelles inondent le débat public, les idées fascistes et réactionnaires déferlent sur les réseaux sociaux. Un journal municipal, payé par les contribuables et distribué gratuitement à la population, se doit plus que jamais d’ouvrir ses pages à une diversité de voix et de points de vue. Alors qu’Arles Info est presque intégralement dédié à vanter les mérites de la majorité, qu’a donc à craindre Monsieur le Maire pour empêcher ainsi l’expression de la diversité des courants politiques qui représentent la population Arlésienne ?

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Des mauvais vents soufflent sur notre démocratie nationale et locale

 Chers Arlésiennes, chers Arlésiens,

 Cet été, les conséquences des résultats des élections législatives ont révélé un malaise profond au sein de notre démocratie.

 Le scrutin, convoqué par le Président Macron, a mis en lumière le rejet massif d’une politique jugée inadaptée et trop centrée sur un libéralisme excessif.

 Les résultats ont été clairs : le Nouveau Front Populaire, première force politique est arrivé en tête du second tour des élections législatives.

Hélas le choix des Français n’a pas été écouté, grâce au front républicain l’extrême droite ne dirige pas notre pays.

 La France se retrouve avec un gouvernement dirigé par Monsieur BaRNier, qui choisit d’inclure des Macronistes et des représentants de LR, un parti qui a obtenu moins de 6 % des voix, et qui bénéficie du soutien du rassemblement national.

 Cette situation, sans précédent dans notre Cinquième République, est alarmante.

 Elle traduit un décalage croissant entre les attentes de nos concitoyens et les décisions prises au sommet de l’État.

 Les citoyens se sont exprimés : ils veulent un changement, et ce changement ne peut pas passer par une continuité de la politique actuelle.

 À Arles, nous subissons déjà les conséquences de cette dérive.

 Si notre maire macroniste prétend ne pas augmenter les impôts, il n’hésite pas à alourdir le fardeau fiscal par des taxes sur les ordures ménagères, le prix de l’eau, le prix des transports (notamment pour les familles) et par des hausses des droits de terrasse pour nos commerçants. Les services publics, autrefois gratuits, deviennent payants, et les associations sont évincées au profit d’intérêts privés. C’est inacceptable.

Cette politique de réduction de la dette, qui privilégie les plus riches et les grandes entreprises, laisse sur le carreau les classes moyennes et les plus précaires. La hausse des taxes, l’augmentation des tarifs d’électricité et l’expulsion des syndicats de la Bourse du travail sont des signes inquiétants d’un éloignement de l’intérêt général.

Nous avons besoin d’un pays, mais aussi d’une ville, apaisée et solidaire. La République, avec sa devise – Liberté, Égalité, Fraternité – doit être notre phare. Ce n’est pas simplement un slogan, mais un engagement envers chaque citoyen.

Le Parti des Arlésiens s’engage à œuvrer pour une ville plus juste, plus fraternelle. Nous sommes à votre écoute et prêts à organiser des rencontres pour échanger sur vos préoccupations et vos idées. Ensemble, pensons globalement et agissons localement. C’est le sens de notre engagement.

Ensemble, défendons notre démocratie et bâtissons un avenir meilleur pour Arles, pour le centre-ville mais aussi pour nos quartiers et nos villages.

 Avec notre président de groupe Nicolas KOUKAS, nous restons à votre disposition pour des rencontres, des échanges, des réunions pour imaginer la ville de demain.

 Penser globalement et agir localement,

 C’est tout le sens de notre engagement.

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Je tiens tout d’abord à remercier toutes les Arlésiennes et tous les Arlésiens qui m’ont placé à Arles en tête du second tour des élections législatives du 7 juillet dernier.


Même si la gauche rassemblée n’a pas réussi à remporter la vaste 16ème circonscription des Bouches-du-Rhône qui s’étend d’Istres-Nord à Tarascon en passant par les Saintes-Maries-de-la-Mer et Mas Blanc-les-Alpilles, Arles a néanmoins une nouvelle fois résisté face à l’extrême droite.


Je tiens à saluer toutes celles et tous ceux, comme Renaud Muselier (Président de la région PACA), Françoise Nyssen (ancienne ministre de la Culture), ou encore Monica Michel (ancienne députée) qui n’ont pas hésité malgré nos différences politiques, à me soutenir sans aucune ambiguïté, en reconnaissant le travail de terrain effectué depuis des années.


D’autres ont préféré appeler à voter blanc ou encore à ne pas voter pour les extrêmes.
C’est dans les moments historiques, comme celui que nous avons vécu que les personnalités se révèlent et que les masques tombent.


Cette rhétorique d’assimilation des extrêmes est non seulement trompeuse, mais elle constitue également une tentative de banaliser les discours de haine et de division portés par l’extrême droite.
Comparer les luttes sociales et les combats pour la justice, menés par la gauche unie, avec les idéologies d’exclusion et de xénophobie de l’extrême droite, c’est insulter notre intelligence collective et notre histoire commune.


L’extrême droite prospère grâce à l’appui des puissances financières, sur la peur, le rejet de l’autre et la désinformation. Elle met en avant des solutions simplistes à des problèmes complexes, en désignant des boucs émissaires, plutôt qu’en cherchant des réponses justes et solidaires. Ces discours attisent les flammes de la division et de la haine, menaçant, les fondements, même de notre République : liberté, égalité, fraternité.


En revanche, la gauche a toujours défendu les valeurs de solidarité, de justice sociale et de progrès. Nous nous battons pour une société où chacun, quelle que soit son origine, puisse trouver sa place et s’épanouir dans le respect de l’état de droit. Nous défendons les droits des travailleurs, l’accès à une éducation et à une santé de qualité pour tous, ainsi que la protection de notre environnement. Nos combats sont porteurs d’espoir et visent à construire un avenir meilleur pour tous, sans distinction.


Faire l’amalgame entre ces deux visions du monde, c’est non seulement nier ces différences fondamentales, mais c’est aussi rendre un bien mauvais service à notre démocratie. En assimilant la gauche à un « extrême », on cherche délégitimer ses idées et ses propositions, à étouffer les voix qui réclament plus de justice et d’égalité. Cette comparaison est un outil de manipulation politique et médiatique, qui vise à affaiblir les mouvements progressistes, à renforcer le statu quo et profite à ceux souhaitant protéger leur rente de situation.


Notre responsabilité commune est de dénoncer cette imposture avec force et conviction. Nous devons rappeler sans relâche, ce qui distingue nos engagements des discours de haine et de repli sur soi. Nous devons également continuer à porter haut et fort les valeurs de solidarité, de justice et de progrès.
Ensemble, restons vigilants et mobilisés pour défendre notre démocratie et construire sur notre territoire un bastion de résistance humaniste et progressiste.


Vous pouvez compter sur l’ensemble des membres de notre mouvement populaire.

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Ligne haute-tension, autoroute Nord Camargue, mêmes causes, mêmes effets, mêmes combats

Depuis le début de notre mandat nous défendons les espaces agricoles et naturels engloutis par l’artificialisation des sols, conséquence directe de nos modes de vies, de déplacement et de consommation. Dans le sud, les infrastructures routières et d’immenses hangars à camion détruisent nos campagnes et menacent notre souveraineté alimentaire. Les terres fertiles disparaissent au profit d’une économie mondialisée qui, comble d’ironie, fragilise également l’économie locale.

Pour notre territoire, qui a su allier la protection de la nature et l’élevage extensif de races rustiques de chevaux, de taureaux et de mouton, c’est la quadruple peine : perte de biodiversité, perte de terres agricoles, perte de milieux qui stockent et absorbent le carbone, fragilisation de la ressource en eau.

Et voilà qu’arrive un nouveau projet dévastateur : une ligne à très haute tension pour amener dans la zone industrielle l’électricité équivalente à cinq réacteurs nucléaires, afin de permettre au modèle capitalo-industriel fondé sur la croissance de perdurer malgré l’évidence de sa non-durabilité. 65 km de ligne aérienne supportée par des pylônes gigantesques de Jonquière-Saint-Vincent à Fos-sur-Mer traverseraient le pays d’Arles, défigurant le paysage et dévastant des milieux irremplaçables.

La logique à l’œuvre est celle de la croissance à tout prix, notamment à travers l’expansion effrénée du Grand port maritime de Marseille et de la zone industrielle de Fos-sur-Mer. L’État, dans la droite ligne de son slogan schizophrène « en même temps », voudrait nous faire croire que l’on peut continuer la course à la croissance tout en se souciant de l’environnement. Mais la réalité s’impose, c’est impossible. La décarbonation de l’industrie (sans même parler de l’exploitation des métaux rares et des risques liés à l’énergie nucléaire), se fait au détriment des terres fertiles et des milieux naturels. Il n’y a pas de croissance verte.

Dès lors, comment interpréter le « deux poids, deux mesures » de notre municipalité, qui condamne sans réserve la ligne RTE, tout en appelant de ses vœux la réalisation d’une nouvelle autoroute aux conséquences plus désastreuses encore ? Nous savons aujourd’hui que, sur le dossier de l’autoroute, les services de l’état ont biaisé les chiffres de la pollution et des accidents sur la RN113 pour tromper les Arlésiennes et les Arlésiens, mensonges relayés par la plupart des élus.

Qu’il s’agisse de faire transiter plus d’énergie ou plus de camions, ce sont les mêmes logiques de croissance et les mêmes impacts sur notre territoire. Condamner l’un et soutenir l’autre, c’est faire preuve d’une conscience écologique à géométrie variable. Nous aimons notre territoire et nous sommes déterminés à défendre le patrimoine naturel et agricole de la Crau et de la Camargue contre tous les grands projets de bétonisation qui le menacent. 

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La préparation du budget 2024 se révèle être un véritable casse-tête pour toutes les municipalités.

Pour autant, la municipalité macroniste ne semble pas prendre la mesure des difficultés économiques et sociales que traversent nos concitoyens.

Les services publics reculent, les bureaux de postes et des classes ferment, des mobilisations touchent tous les secteurs de notre pays (comme récemment le secteur agricole ou les enseignants).

Les coûts de l’énergie explosent, ce qui met en péril de nombreuses familles arlésiennes.

Pour autant, Patrick de Carolis a décidé d’augmenter la taxe d’enlèvement des ordures ménagères, le prix de l’eau et le prix du ticket de bus.

Alors que les Arlésiens s’inquiètent, la majorité municipale semble persister à vouloir réduire à tout prix les dépenses publiques – ne tirant aucune leçon de la dernière pandémie -, à réduire les services publics et ne pas donner les moyens nécessaires dans nos quartiers populaires.

Mais comment aussi de pas mentionner la crise environnementale qui frappe durablement notre planète.

La crise environnementale appelle à mes yeux une réponse politique locale urgente.

L’année 2023 s’est en effet classée comme l’année la plus chaude jamais enregistrée en France depuis le début des relevés en 1900 et Arles a battu des records de sècheresse cet été.

Notre modèle est donc à revoir, y compris au niveau local.

Sur ce sujet, la majorité municipale ne semble pas là non plus avoir pris conscience de l’urgence de la situation

La gouvernance locale reste néanmoins le facteur clé de la réussite de la transition écologique.

Comme ils ont su le faire durant la crise sanitaire, les élus locaux doivent être capables de se montrer ambitieux en traçant la voie et en imposant des règles.

Car la transition va bouleverser tous les secteurs de la vie économique et sociale, tant collectivement qu’individuellement.

 Avec mes collègues élus du Parti des Arlésiens, j’estime au contraire que nous devons davantage protéger les citoyens et notamment les plus fragiles, nourrir les capacités humaines par la poursuite d’un soutien actif aux actions éducatives, culturelles et sportives et anticiper les conséquences du réchauffement climatique en faisant d’Arles une ville résiliente en accélérant la transition énergétique et en aménagement différemment.

Pour cela, il faut un volonté politique forte, qui manque cruellement aujourd’hui à la majorité municipale macroniste.

Chères Arlésiennes, chers Arlésiens,

alors que nous franchissons le seuil d’une nouvelle année, nous tenons à vous adresser nos vœux les plus chaleureux à vous et tous vos proches.

Comme beaucoup d’Arlésiennes et d’Arlésiens, nous sommes heurtés du chemin qu’emprunte notre Ville, qui a perdu une part d’elle-même et se trouve profondément fracturé.

Depuis 2020, l’opposition municipale que nous incarnons, n’a eu de cesse de travailler avec sérieux et avec loyauté à l’égard de celles et de ceux qui nous ont fait confiance.

Nous avons résisté, toujours en argumentant nos prises de position et en étudiant avec soin les décisions prises par la majorité actuelle.

Et nous l’avons fait en équipe, riches de nos différences et de nos complémentarités.

Humblement, nous agissons quotidiennement, forts de nos engagements, attachés à nos principes et à nos valeurs, pour défendre une autre vision de notre Ville.

Car demain, il nous faudra recoudre Arles :

recoudre Arles après que la majorité LREM ait liquidé la SEMPA, délaissé nos quartiers populaire et nos villages, fragilisé comme jamais nos centres sociaux, vendu l’espace Léon Blum ou l’ancien collège Mistral, abandonné la prévention, ou encore supprimé « Drôles de Noël » et le Relais du sel.

Et un constat s’impose : l’affaiblissement de nos services publics communaux se traduit par une Ville plus sale et moins sécurisée.

Toutes ces actions impactent directement ou indirectement nos services publics du quotidien et crée du malaise et de la souffrance chez les agents municipaux.

Le Maire se vante également de ne pas avoir augmenté les impôts communaux

Il augmente ceux de l’ACCM dont il est président !

Alors oui nous avons conscience que le chantier est immense et l’année 2024 ne sera pas exempte de défis.

Nous sommes convaincus que notre détermination collective à surmonter ces obstacles et à promouvoir le bien-être de tous demeurera inébranlable.

C’est ensemble, au-delà des clivages politiques, que nous pouvons réaliser de véritables avancées pour notre ville.

Nous vous invitons à vous joindre à nous dans cette démarche. Dans quelques jours sera officiellement lancée l’association « Les amis du Parti des Arlésiens ».

Vos idées, vos suggestions et votre participation active seront essentielles pour façonner un avenir où chaque habitant compte.

Ensemble, nous avons la force et les atouts pour recoudre et réparer Arles, cette Ville que nous aimons.

Arles a les ressources et les moyens de renouer avec les éléments positifs de son passé tout en construisant son futur sur des bases nouvelles.

Nous comptons sur vous !

Une rentrée entre cour d’école et cours de communication

La majorité municipale affirme, à grand renfort de panneaux publicitaires, sur les réseaux sociaux et dans les pages du dernier Arles Info, que la jeunesse est pour elle une priorité.

Le Maire vante l’augmentation du temps d’accueil périscolaire sans signaler qu’il s’agit de passer d’un service gratuit à une prestation payante. Les soi-disant grands travaux d’été relève de l’entretien classique, et le changement de menuiseries dans quatre écoles nous alerte surtout sur le fait qu’à mi-mandat, il reste 35 écoles mal isolées. L’offre d’activités scolaires du cahier-ressources n’a jamais été aussi maigre et repose en grande partie sur les associations, si malmenées par cette équipe, alors que la prise en charge de bus pour les sorties scolaires se raréfie.

Ce que le numéro « spécial rentrée » ne dit pas, c’est que la dotation par élève a baissé de 10 % alors que l’inflation fait bondir les prix des fournitures scolaires, faisant peser sur les familles une part toujours plus grande des achats de rentrée et affaiblissant les moyens d’action des équipes enseignantes ; qu’il n’y a plus d’intervenants pour l’apprentissage des langues ; que les éducateurs territoriaux des activités physiques et sportives tendent à disparaître ; que la fermeture de la piscine Tournesol met en difficulté les écoles dans leur mission éducative ; que la cellule de veille communale sur le décrochage scolaire est restée plus de trois ans en dormance.

Là où la Mairie n’a pas été timide, c’est dans l’équipement numérique, dotant de nombreuses classes de vidéoprojecteurs interactifs auxquels s’ajouteront bientôt des tablettes individuelles. Mais il s’agit là d’un programme porté et financé par l’éducation nationale et, à l’heure où les professionnels de la santé alertent sur les ravages de la surexposition des enfants aux écrans, l’urgence n’est pas vraiment de doter les élèves du primaire de tablettes numériques.

Nous aurions préféré des jardins potagers dans les cours d’écoles, mais seule celle des Alyscamps a bénéficié d’un programme de végétalisation. L’élue à l’environnement a d’ailleurs annoncé en conseil municipal que les trois autres écoles pour lesquelles des études de désimperméabilisation ont été réalisées ne seraient finalement pas concernées… faute de moyens !

Au-delà des écoles, les offres d’activités estivales se sont réduites ; le personnel des crèches et des agents du CCAS sont allés jusqu’à la grève pour faire entendre leurs difficultés ; le centre social de Barriol n’a plus de directeur et son fonctionnement est mis à mal.

Ne soyons pas dupes, les moyens ne manquent pas. Ils sont investis ailleurs. Le Maire poursuit à coups de millions la muséification du centre-ville, au grand bonheur des loueurs de meublés saisonniers mais sans se préoccuper des difficultés des Arlésien.nes à se loger. Il se réjouit de la fréquentation des grands festivals sans se soucier des associations qui animent la vie des habitant.es le reste de l’année. Les enfants et les jeunes sont bien les laissés-pour-compte de cette politique. Et il ne suffira pas, pour nous convaincre du contraire, de faire des prouesses… de communication !

  • Nicolas Koukas

Une belle rentrée à toutes et à tous !

J’espère que vous avez pu toutes et tous passer un bel été et de bonnes vacances.

C’est désormais l’heure de la rentrée scolaire mais aussi de la rentrée politique.

Cette année encore, le prix des fournitures a augmenté de 10%, et ce comme l’ensemble des dépenses du quotidien.

Des dépenses qui viennent se rajouter aux nombreuses hausses des taxes décidées par Patrick de Carolis : Faut-il en effet rappeler que le prix de l’eau sur Arles a augmenté de 9,8%, soit un surplus sur la facture des familles arlésiennes sur la facture type de 120m3 de 7 à 24 € par semestre et par abonné. En deux ans, le prix de l’eau aura ainsi augmenté de 15% !

Ces augmentations viennent également s’ajouter à la hausse des bases de la taxe foncière de 7,1% en 2023.

Dans un contexte social difficile, ces augmentations viennent fragiliser de nombreuses familles arlésiennes.

Il est d’ailleurs dommage que contrairement à d’autres communes de notre département, le budget du Centre communal d’action sociale (CCAS) n’ait pas été augmenté afin d’aider les plus fragiles d’entre nous.

Et plutôt que d’aider les équipes du CCAS, qui ont été en première ligne lors de la crise de la Covid_19, la majorité municipale ne répond pas à leurs légitimes revendications, entrainant ainsi de nombreuses grèves dans des différents services, comme les crèches municipales.

Ce mois de septembre est également l’heure de la rentrée politique pour les élus de l’opposition : nous allons reprendre nos permanences dans les quartiers et les villages.

Et dans quelques jours, le samedi 7 octobre à 18h (à l’école Benoit Frank de Trinquetaille), nous dresserons le bilan des 3 ans de la majorité municipale tout en montrant que d’autres choix sont possibles.

Mais pour cela, nous avons besoin d’un large rassemblement et d’une union solide des forces progressistes et citoyennes. C’est ce à quoi nous allons nous atteler au cours des prochains mois.

Notre objectif est de préparer un programme pour les prochaines élections municipales qui puissent vraiment répondre aux attentes des Arlésiens sans faire des promesses illusoires.

Lors de la campagne pour les élections municipales de 2020, Patrick de Carolis avait fait de la sécurité et de la propreté ses priorités, en clamant haut et fort qu’il allait vite tout régler.

Force est de constater que 3 ans plus tard, la situation ne s’est pas améliorée : elle s’est même détériorée.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 291 cambriolages en 2022, contre 261 en 2019, soit +11,5 %. 381 affaires de coups et blessures volontaires en 2022, contre 329 en 2019, ce qui représente une hausse de 16 % !

La promesse du maire de « remettre la maison Arles en ordre et de gagner la bataille contre l’insécurité » est un échec total.

Et que dire de la propreté dans les rues de nos quartiers et de nos villages.

Jamais la ville n’avait été dans un tel état : les nombreuses photos publiées sur les réseaux sociaux depuis de longs mois parlent d’eux-mêmes.

Bien sûr, lors du précédent mandat, ces questions de propreté étaient également présentes ; mais contrairement à Patrick de Carolis, lors de la campagne électorale, je n’avais jamais promis de tout régler.

Aujourd’hui, la déception des Arlésiens est immense et la majorité vient se fracturer sur la dure réalité du quotidien.

Les promesses non tenues en 2020 par Patrick de Carolis finissent par décevoir de plus en plus d’Arlésiens.

A nous de démontrer qu’une autre voie est possible.

  • Mohamed Rafaï

  • Nicolas Koukas

Un bel été à toutes et à tous !

Souhaitant qu’il nous épargne sécheresse et départs de feu, l’été arlésien a commencé depuis quelques semaines. Il annonce une très belle saison de culture dans notre ville, autour de ses grands  festivals. Musique, photographie, patrimoine, cinéma, tauromachie… Il y en aura pour tous les goûts.

Cette richesse culturelle unique pour une ville de cette dimension n’est pas le fruit du hasard. Elle est le résultat d’une créativité et d’un engagement exceptionnels d’Arlésiens pour mettre en valeur leur cité, son histoire et faire connaître de nouveaux horizons artistiques à chacun.

Notre environnement culturel est aussi rendu possible par une volonté politique continue de soutien à la culture et à la création à Arles depuis de très nombreuses années. Ainsi, le comité des fêtes d’Arles fut créé dès 1922 et a fêté son centenaire l’année dernière. De grands événements ont vu le jour comme les Rencontres de la photographie (1970), le festival du film Péplum (1987), les Suds à Arles (1996), les Escales du Cargo (2005) ou encore le festival Arelate (2007), attirant des milliers d’Arlésiens et de visiteurs.

Acteurs et élus agissent de concert pour que ces festivals puissent s’adresser à tous les Arlésiens, dans nos quartiers, villages et hameaux, en été mais aussi en dehors de la saison touristique.. Dans l’ensemble, les dernières éditions des festivals arlésiens ont progressé dans cette voie. Continuons à œuvrer pour rapprocher tous les Arlésiens à travers ces moments de fête.

A ce titre, rien de tout cela ne serait possible sans l’engagement sans faille des bénévoles de tous âges et de tous les quartiers, villages et hameaux, qui donnent de leur temps pour les autres, pour nous, et nous permettent de vivre chaque été de grands moments d’émotions, de joie et de découverte. Nous voulons les remercier chaleureusement.

Cela fait écho au tissu associatif extrêmement dense et dynamique de notre ville, qui ne pourrait lui non plus exister sans ses bénévoles. Comme pour nos festivals, nous avons la conviction qu’il convient de soutenir, toujours, l’activisme associatif arlésien. Il est une richesse inestimable pour notre ville.

Sachez enfin que les élus du Parti des Arlésiens sont à votre disposition tout au long de l’année au 04.90.49.59.97. pour vous aider et vous accompagner 

En matière culturelle comme dans les autres affaires de notre cité, nous aurons l’occasion de vous rendre compte cet automne de nos actions, alors que se profile la moitié du mandat que vous nous avez confié en 2020, ce jusqu’en 2026.

En attendant ce rendez-vous, nous vous souhaitons un très bel été à Arles.