Pour le grand Arles

Tribune des élus de la majorité

Agir pour nos tout-petits

Conjuguer emploi ou recherche d’emploi tout en élevant des enfants en bas âge, prend parfois l’allure d’un challenge, tant il est vrai que les premières années sont essentielles à leur bon développement.

La délégation qui m’a été confiée, pour la petite enfance, est ainsi majeure et je salue les services, notamment du Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) qui font un travail remarquable.

Nous devons répondre à trois défis.

D’abord celui de l’accueil de nos petits, dans les meilleures conditions possibles. Nous portons aujourd’hui le projet d’une augmentation du nombre de places, notamment à Barriol puis au Trébon dans un second temps, mais aussi celui de remise à niveau de certaines de nos structures. En leur sein, nous travaillons désormais bien davantage à l’éveil des enfants, notamment par la culture, pour éviter l’envahissement des écrans dans les jeunes cerveaux – merci à l’équipe du musée Réattu !

Le deuxième défi est celui de la vigilance : désormais, l’ouverture d’une crèche privée ou publique, est soumise à l’avis du maire. C’est une responsabilité conséquente qui exige de notre part et de celle des services, une attention particulière afin que jamais, les enfants ne soient considérés comme une source de revenus, mais que leur éveil et leur socialisation soient systématiquement au cœur de tout projet.

Le troisième défi, parce que l’équilibre parental et familial est essentiel, est l’inclusion des enfants souffrant de handicaps : c’est un travail constant, qui porte ses fruits et nous permet désormais, à la fois d’accueillir ces enfants et leur permettre de se socialiser normalement, et d’offrir aux parents, cette pause et cette garantie d’un accueil adapté.

Maman, je suis consciente tous les jours, de l’importance de cette mission qui permet au plus grand nombre, de démarrer leurs jeunes existences dans les meilleures conditions. Un sentiment partagé au sein de l’équipe municipale : c’est l’enjeu des générations futures, des jeunes arlésiens et des familles de notre ville.

Faire vivre la démocratie participative

La consultation démocratique ne s’exerce pas seulement lors des échéances électorales. C’est au contraire, une enquête, une consultation permanente qu’il faut conduire, dès le début d’un mandat : cela fait partie intégrante du statut de l’élu et des devoirs qui lui incombent.

Si chaque membre de l’équipe municipale fait ce travail, au travers de ses délégations, de ses rendez-vous ou dans son quotidien, Patrick de Carolis a souhaité que nous puissions créer des instances particulières de consultation, et il m’en a confié la mission.

Ce sont donc les conseils de villages et de quartiers dont je salue les membres et c’est aussi le conseil des sages que nous avons relancé dès notre arrivée.

J’attache beaucoup d’importance à leurs travaux, d’une part parce qu’ils sont faits avec une grande rigueur, mais aussi et surtout, parce que c’est un regard différent qu’ils portent sur notre ville, en tant qu’usagers, que parents ou grands-parents, qu’experts ou simples citoyens.

C’est ainsi que nous nous appuyons sur leurs propositions, dans le domaine de la santé, du patrimoine, des déplacements : leurs réflexions sont précieuses.

Les sages. Et les jeunes : car c’est à l’école, et plus exactement au collège en ce qui concerne ce projet, que l’on apprend à vivre ensemble, à être responsables de ses propos, de ses choix et de ses engagements.

Alors nous créons ce conseil municipal des jeunes, pour entendre leurs idées, pour écouter une vision de la ville qui nous échappe sans doute, et les préoccupations des plus jeunes : à l’heure où nous finalisons le projet d’un éco-quartier aux Minimes, véritable campus dédié à l’image, il est important d’entendre cette jeunesse qui va peut-être grandir, vivre et travailler à Arles.

Consulter, écouter, être attentif : c’est le sens de tout projet démocratique, c’est aussi le sens de l’engagement de tous les élus locaux et c’est ce que nous partageons au sein de l’équipe municipale.

C’est au quotidien que se mène cette enquête, ce souci de comprendre, répondre et construire.

C’est ce qui a conduit, chacun, à s’engager pour Arles.

Personnes

Arles, résolument engagée dans la transition écologique

Plus grande commune de France, Arles offre entre Camargue et Alpilles une grande diversité de paysages façonnés par l’homme au cours des siècles. Du centre-ville historique, aux hameaux, villages et espaces cultivés et naturels de renommée internationale, elle doit faire face aujourd’hui aux enjeux du réchauffement climatique pour préserver et protéger son patrimoine, les activités traditionnelles et la qualité de vie des Arlésiens.

Pour cela, la Ville agit.

Pour redonner de l’air : plantation de 400 arbres chaque année, expérience de végétalisation de cours d’écoles, remise en eau des fontaines, soutien des démarches citoyennes qui aménagent des espaces végétalisés, pour réduire les îlots de chaleur dans les zones urbanisées. Et en favorisant les mobilités douces avec très bientôt, la voie verte qui permettra de relier le pont Van Gogh aux Alyscamps, à vélo ou à pied.

Pour économiser l’énergie ou en produire durablement : les groupes scolaires bénéficient d’une rénovation énergétique, l’éclairage passe progressivement en LED, des études sont menées pour un réseau de chauffage urbain, pour une centrale d’autoconsommation, l’équipement social de Barriol aura le label « bâtiment durable méditerranéen » et une cartographie est élaborée pour l’implantation des énergies renouvelables sur tout le territoire.

Pour préserver les espaces naturels : la ville d’Arles participe au financement des deux parcs naturels régionaux, Camargue et Alpilles, essentiels sur les grandes questions de gestion de l’eau et de la hausse de la salinité notamment.

Pour créer de nouveaux îlots de fraicheur : véritable poumon vert, le projet d’envergure du site des marais de Beauchamp est, à ce titre, emblématique. Cet espace vert sera enfin mis en valeur. Sur 130 hectares, les Arlésiens de tous âges pourront profiter de ce site, où la préservation et la découverte de la nature côtoieront les activités ludiques.

Grâce à ces réalisations, Arles est en passe d’être reconnue par des labels « Territoire engagé pour la nature » et « ville Ramsar zone humide ».

Sur ces sujets de protection, de préservation et d’adaptation, nous croyons au rôle majeur de l’éducation. Des enfants de huit établissements scolaires sont formés aux économies d’énergies et les aires éducatives terrestres (ATE).

La transition écologique et énergétique est un processus long et exigeant à mener ensemble au quotidien. La ville d’Arles au travers de toutes ses actions atteste de son engagement en faveur d’une ville plus durable et responsable pour inscrire dans la durée son statut de Cité Verte.

Personnes

Fière de nos associations

Être adjointe, déléguée à la culture et à la vie associative est cohérent à plusieurs titres.

D’abord parce que les associations culturelles sont l’un des poumons de notre vie et de notre ville, débordantes de créativité et d’imagination. Mais aussi, parce que toutes les associations, qu’elles soient sociales, humanitaires, de loisirs, de sports, etc, participent de ce qui fait la culture d’une ville, son identité et sa force. Je pense notamment, à celles qui créent de la vie dans nos villages et nos hameaux, à celles qui proposent à plus de 10 000 licenciés un large panel d’activités sportives et bien sûr, à celles qui font vivre nos quartiers, en direction des plus petits jusqu’aux plus anciens.

Nous devons chaque jour, en remercier les bénévoles comme les professionnels, qui s’investissent pour animer Arles, venir en aide aux plus fragiles, soutenir le sport, la jeunesse et jusqu’au grand âge.

Ce sont près de 300 associations qui sont ainsi soutenues par la Ville, pour un montant qui dépasse les 2,3 millions d’euros et qui s’ajoute à la gratuité du logement, des fluides et du matériel que nous proposons à plus de 230 structures associatives. Cela se chiffre aussi, et nous en sommes fiers, à près d’1,5 millions d’euros.

A ce propos, nous sommes heureux d’avoir pu reloger les associations installées à l’ancien collège Mistral comme à l’ex-école Léon-Blum : la satisfaction que plusieurs d’entre elles, comme la Croix-Rouge, les Suds, à Arles ou encore Saugrenu nous ont manifestée sont aussi la récompense du travail des services, attentifs et vigilants.

Car reloger une association n’est pas chose aisée : il faut connaître, pour chacune, les activités, les besoins, les projets qui sont la base de notre soutien, et nous avons investi afin que cette vie dense et riche, perdure et se développe dans les meilleures conditions.

Pour l’année 2025, ces associations pourront retirer un dossier de subvention dès octobre 2024 et le déposer début janvier 2025. Chaque année, notre objectif est d’inviter chacune à se projeter, à innover encore et à être source de nouvelles propositions de qualité.

Et grâce à l’aide du service de la vie associative, des services instructeurs et des agents de la Maison de la vie associative, véritable partenaire des associations, ces dossiers seront plus faciles à remplir pour cette nouvelle édition.

En attendant, l’équipe municipale vous invite à découvrir, le 15 septembre, les innombrables propositions de nos associations, lors de la journée qui leur est dédiée : vous découvrirez combien chacune participe à la culture arlésienne : une culture qui exprime à la fois le désir de fêtes, de liens humains, de contacts, d’histoire et de générosité.

Oui, à Arles, le bénévolat, l’engagement des responsables associatifs et leur imagination sont notre culture : en recevant chacun et chacune, nos élus comme nos services, tout au long de l’année, manifestent leur reconnaissance et leur soutien sincère et enthousiaste. Car, chacune et chacun sont acteurs de la renommée d’Arles, de sa vitalité et de ses bonheurs.

Personnes

Un pas de géant

Lorsque le maire Patrick de Carolis, m’a confié ces délégations il y a quatre ans, je savais la tâche immense et passionnante.

J’ai passé toute ma carrière dans les services techniques de la mairie, et j’avais conscience du retard accumulé pendant toutes ces années dans l’entretien de notre patrimoine communal.

Ma méthode, c’est la proximité et le travail quotidien pour suivre les dossiers.

En augmentant de façon conséquente les budgets de mes délégations, nous avons eu les moyens d’investir, de réparer, d’isoler, d’effectuer ces travaux attendus depuis si longtemps en faisant confiance à des agents compétents qui ont retrouvé un but et une ligne claire.

Avec mes collègues adjoints et conseillers municipaux, nous portons toutes et tous beaucoup d’attention à la rénovation de nos infrastructures, à la création de nouveaux sites, sans oublier la plantation d’arbres pour rafraîchir la ville.

Grâce notamment au contrat passé avec le Conseil départemental, nous avons pu, cette année, faire un pas de géant : terminer le quartier de la Cavalerie, avec la remise en eau de la fontaine Amédée Pichot et une place Lamartine refaite à neuf. Le résultat est là : c’est très réussi !

Puis viendront avant l’été l’avenue Victor-Hugo, l’entrée de ville à Chabourlet, les quais du Rhône. Enfin pour les sportifs, petits et grands, nous créons trois city-stades à Salin-de-Giraud, Moulès et Raphèle et une aire de jeux à Pont-de-Crau, et réaménageons le stade Fournier avec ses tribunes. 

Le plan propreté est aussi l’aboutissement de nombreux mois de travail pour réformer en profondeur l’organisation et les pratiques du service du nettoiement et des espaces verts, pour leur donner les moyens d’être encore plus efficace. Je me félicite d’avoir pu contribuer à ce grand chantier.

Ne nous voilons pas la face : il reste beaucoup à faire pour sécuriser, isoler thermiquement, inventer aussi d’autres aménagements afin de satisfaire pleinement les usagers.

Mais les Arlésiens voient la ville en travaux, ils voient que la ville est entrée dans une nouvelle dynamique.

En 2024, la Ville a investi 14 millions d’euros pour ces travaux et l’embellissement de la Ville. Depuis 2020, ce sont 70 millions d’euros que nous avons engagé financièrement, soit 36% de plus que la précédente municipalité.

J’en suis heureux, j’en suis fier et je serai avec l’équipe municipale, toujours attentif et investi.

Personnes

L’éducation de nos enfants : une priorité


Si l’on considère que l’ambition de l’éducation est de développer le potentiel de l’enfant et de lui offrir un maximum de chances de participer pleinement et de façon responsable à la vie d’une société libre, cette volonté repose sur trois piliers essentiels : la famille, la communauté éducative et les politiques locales.

Le rôle d’une équipe municipale est donc triple : il s’agit d’accompagner les parents et de les aider dans cette folle aventure qu’est l’éducation d’un enfant.

Il s’agit aussi, de soutenir le corps enseignant dont on ne dira jamais assez combien il nous inspire de respect, par son engagement et aussi, les difficultés qu’il rencontre dans une société brutale dont nos enfants, parfois, témoignent.

Il s’agit enfin, de mener des politiques locales, qui s’appuient largement sur le tissu associatif qui, et c’est une chance, est particulièrement investi dans notre ville.

Sur ces trois piliers, nous avons bâti et j’en remercie les agents et la direction de l’Éducation, un projet éducatif de territoire, base de nos actions et de nos partenariats.

Mais surtout, nous lui avons donné un objectif : celui d’une véritable ouverture à la lecture, essentielle à la fois pour construire une pensée libre et indépendante, mais aussi essentielle dans tout projet de vie, quel que soit le domaine que l’on va choisir.

Pour soutenir les familles, il y a bien sûr le périscolaire qui s’étend progressivement à toutes nos écoles : c’est à la fois donner aux familles le temps nécessaire pour leur vie professionnelle, et proposer aux enfants, des activités qui invitent à la découverte de diverses pratiques artistiques ou sportives. C’est aussi, développer l’accueil des enfants en situation de handicap, développer l’accueil et l’animation pendant les vacances et au fond, permettre à chaque parent de s’impliquer dans toutes les étapes de la vie de leur enfant, de la toute petite enfance à l’adolescence en passant par les premiers pas de la vie de jeune adulte. Les familles seront associées à ce PEDT.

Soutenir les enseignants, c’est bien sûr les écouter. Mais aussi mettre à leur disposition un cahier-ressources dans lequel, grâce aux associations et à leur énergie, ils peuvent puiser un nombre considérable d’activités. Ce cahier-ressources est l’un des plus complets du département et invite aussi, les enfants à découvrir leur patrimoine, leur culture, le respect de l’environnement et, les grands axes d’une citoyenneté comprise.

Ce projet éducatif de territoire est un socle : le socle de l’avenir de nos enfants, qui doivent être prêts à devenir des citoyens debouts, conscients des enjeux de la planète, construits autour d’un patrimoine matériel et immatériel, engagés dans le respect de soi, de l’autre et de la société à laquelle chacun, appartient de droit.

Et c’est toute une équipe municipale qui est mobilisée, parce que depuis l’entretien des bâtiments jusqu’à la transition écologique, en passant par la culture et le formidable travail de la médiathèque, le sport, le droit des femmes et les politiques de santé, l’éducation de nos enfants est notre volonté commune.

Une nouvelle année commence :

je souhaite qu’elle soit heureuse pour vous et vos proches. Je souhaite aussi sincèrement qu’ensemble, nous trouvions nos bonheurs dans notre ville qui nous est tellement chère.

Alors j’entends souvent, lors de mes rencontres, une grande attente. Je la comprends, et nous mettons toute notre énergie pour y répondre.

Pendant les premières années du mandat, il nous a fallu mener à bien trois missions :

  • Redonner confiance aux agents municipaux, dans leurs fonctions et leur environnement ;
  • Réparer la ville, depuis les trottoirs, jusqu’à nos rues, nos bâtiments communaux, nos écoles, nos gymnases parfois laissés dans un état indigne… ;
  • Et enfin, dans le même temps, construire les projets qui vont dessiner l’avenir d’Arles.

Ce travail commence à porter ses fruits, et je prendrai deux exemples : celui de la sécurité tout d’abord, car si nous n’avions pas démontré notre volonté d’améliorer la sécurité des Arlésiens en triplant les effectifs de policiers municipaux et en élargissant le réseau de caméras de vidéoprotection, jamais l’Etat n’aurait signé avec nous un contrat de sécurité intégré qui a permis des renforts de policiers nationaux.

L’autre exemple est celui du désert médical. Nous avons signé un contrat avec l’Agence Régionale de Santé pour que les nouveaux médecins qui s’installent à Arles, bénéficient des mêmes droits et avantages que les communes voisines. Sans notre volonté, nous n’aurions jamais pu signer ce contrat.

Ce travail commence aussi à porter ses fruits au niveau de nos partenaires, qu’ils soient financiers ou institutionnels : leur confiance en la ville d’Arles revient. On ne vient pas à l’aide d’une ville qui se meurt, d’une ville abandonnée, décousue, fracturée s’il n’y a pas une volonté politique pour porter des projets. Je parlais de confiance : celle du Département est intacte et essentielle ; celle de la Région Sud s’est matérialisée par son plan « Nos Territoires d’Abord » pour 19,8 millions d’€ ; et enfin celle de l’Etat avec le nouveau contrat Cœur de Ville.

Toutes ces éléments nous rendent confiant en l’avenir. Mais cela prend du temps : on ne répare pas en trois ans, ce qui a été oublié pendant de nombreuses années. Et en cela, 2024 sera une nouvelle année de travail pour aboutir à de nombreux projets, sur l’ensemble de notre commune : la rénovation de l’avenue Victor Hugo et de la Cavalerie, l’aménagement d’un parking à l’ancienne caserne des pompiers, le lancement du futur quartier des Minimes, et d’un appel à projet pour l’aménagement du site de la gare maritime, la construction de 3 city-stades à Salin, Raphèle et Moulès, ainsi qu’une aire de jeu à Pont de Crau, la poursuite du plan voirie, le lancement du grand plan propreté…

Vous le voyez, la dynamique est bien lancée : Arles, de son centre-ville jusqu’à son village le plus éloigné, se répare, s’anime et se construit un avenir.

Bonne et heureuse année à toutes et à tous.

Vivre avec nos aînés est une chance

Lorsque le maire d’Arles Patrick de Carolis m’a confié les délégations de l’action sociale, de la politique de la ville, de la solidarité, du quartier de Barriol et celle des seniors, j’ai été surpris de constater à propos de nos aînés, que la « Semaine Bleue » (événement national qui leur est dédié), ne comptait qu’une seule et unique journée.

Il était évident qu’on ne pouvait se satisfaire de cela, dans notre ville d’Arles qui compte 31% de sa population âgée de plus de 60 ans.

Avec les équipes du Pôle Seniors dont je salue l’engagement tout comme celui des agents du Centre Communal d’Action Sociale (CCAS), nous avons eu à cœur de réaliser un vrai rendez-vous, digne de nos aînés.  C’est ainsi qu’en 2023, la « Semaine Bleue » à Arles a compté… onze jours, avec une programmation variée et nourrie : nos 2èmes Olympiades, à Barriol ont connu un vif succès, réunissant les usagers de nos clubs et résidents d’Ehpad, avec des épreuves adaptées et une belle participation de la jeunesse arlésienne et/ou issue du service civique.

J’en suis heureux car cela est le reflet de notre engagement, tout au long de l’année et dans la volonté constante de mixité sociale et intergénérationnelle. En outre et dans le souci de répondre aux attentes et aux besoins des plus vulnérables et nous avons mis en place plusieurs dispositifs :

  • le restaurant Morizot propose des repas équilibrés et un accueil sans réservation, afin de combattre l’isolement et travailler sur la santé,
  • la télésurveillance, le portage des repas à domicile et le service de soins infirmiers à domicile également, répondent aux mêmes exigences,
  • enfin, nous avons mis en place une nouvelle « Unité Prévention et Proximité » qui entretient un lien par téléphone et par des visites au domicile des plus isolés.

Je le redis : l’avancée en âge a des répercussions sur la santé et s’assurer de la santé, notamment par la prévention, participe de ce que l’on nomme « le bien vieillir ». C’est notre devoir.

Le sociologue Pierre Bourdieu disait (que) « l‘âge est une donnée biologique et socialement manipulée et manipulable » et que « les divisions entre les âges sont arbitraires ». Une réflexion que nous partageons tous au sein de l’équipe municipale, conscients que les frontières entre les âges sont profondément évolutives, dépendantes de la biologie et de l’environnement social.

Nos équipes doivent relever de nouveaux défis et s’adapter à l’évolution des besoins et aspirations des « nouveaux seniors », de façon transversale au sein de tous les pôles du CCAS, mais aussi avec les usagers, les professionnels de santé et les nombreux partenaires associatifs.

Comme nous nous y sommes engagés, nous poursuivrons cette politique, afin de permettre à nos aînés de rester cette composante dynamique de la vie locale et une richesse pour notre société.

  • Guy Rouvière

Mon quartier, Griffeuille

C’était le 1er juillet 1979 : je me souviens de ce jour-là, il y a 44 ans puisque je m’installais avec ma famille, à Griffeuille.

A ce moment-là, nous étions majoritairement des artisans, des commerçants, des élus locaux et c’était très bien perçu d’habiter à Griffeuille : nous nous connaissions tous, nos enfants jouaient dans la rue, c’était vraiment un quartier formidable où il y avait des fêtes, des animations…

D’ailleurs, je dois saluer le travail du Comité d’intérêt de quartier qui s’est toujours démené pour faciliter la vie de tous depuis sa création.

Au fil des années, la situation s’est dégradée : je ne veux jeter la pierre à personne, mais l’entretien n’était plus au rendez-vous, les immeubles se sont abimés, les travaux n’ont pas toujours été faits correctement. Et surtout, la vie a disparu dans mon quartier en une dizaine d’années.

Certes, certains habitants continuent d’entretenir leur immeuble, leurs appartements. Mais je crois que beaucoup ont baissé les bras, notamment face à l’insécurité grandissante contre laquelle la municipalité tente de lutter, mais c’est surtout le devoir de l’Etat que de nous aider à éradiquer ce fléau qu’est le trafic de drogue. Nous le sollicitons sans cesse pour que, en prenant compte de nos propres efforts comme l’embauche de 32 policiers municipaux et grâce au Contrat de sécurité intégré, il vienne libérer le quartier de ces trafiquants.

Comme la majeure partie des habitants de Griffeuille que je connais puisque j’en suis l’élu et sans doute l’un des plus anciens habitants, le projet présenté par Sophie Aspord, présidente de la Sempa, me rends plein d’espoir depuis l’annonce d’un investissement de 20 millions d’euros  par le nouveau bailleur Vilogia!

La Sempa n’a plus les moyens de financer ces investissements qui touchent aussi bien le cadre de vie que l’intérieur des batiments : je salue le travail de Sophie Aspord qui a cherché le bon investisseur pour construire un vrai projet.

Ce quartier a besoin de retrouver la vie, les appartements ont besoin d’être adaptés aux nouvelles normes, les familles ont besoin de retrouver plaisir à vivre chez eux et à entretenir leurs locaux.

Même si je ne partage pas ce comportement, je peux comprendre que certains habitants ont eu un sentiment d’abandon. Cela n’incite guère à continuer à se donner du mal pour son immeuble dans ces conditions, cela ajoute au sentiment de misère sociale et à la colère. Et cela ne donne pas d’espoirs aux jeunes.

Mais j’ai bon espoir : j’ai pris acte des engagements de Vilogia, j’ai pris acte de l’attente de tous les habitants, je dis bien tous. J’ai confiance dans le travail conduit par le maire et l’équipe municipale, pour que Griffeuille revive, qu’il redevienne un quartier où l’on se parle, on se sent en sécurité, on se sent respectés.

Comme dit le maire, c’est un investissement historique pour les 860 familles qui vivent ici et en tant qu’élu du quartier, je suivrai ce dossier, avec les habitants, pas à pas.

Pour mon quartier. Pour Griffeuille.

  • Jean-Michel Jalabert

2020-2023 : 3 ans de travail !

Voilà maintenant trois ans que nous avons repris la gestion de la commune à la suite d’une élection qui a fait naitre de grands espoirs et de nombreuses attentes. Nous avions tous conscience de l’immensité du défi qui nous attendait.

Le défi d’arriver après 19 années d’un même système.
Le défi de relever une ville parmi les plus surendettée de France, où s’ajoutait une dette cachée : écoles non entretenues, voirie dégradée, gymnases et stades à l’abandon, cimetières saturés, etc.
Le défi d’un territoire confronté à un taux de chômage et de pauvreté largement supérieurs à la moyenne nationale.
Le défi de réformer et moderniser une organisation municipale grippée, pour qu’elle soit plusefficace et respectée.
Si à cela on ajoute les crises sanitaires et énergétiques qui ont fait perdre lors des deux premières années de mandat près de 12 millions d’euros à notre commune, oui le challenge n’était pas aisé mais il était la raison de notre engagement. Celui d’arrêter cette spirale, ce déclin continuel de notre ville.

Dans ce contexte, nous tenons bon, gardons le cap et respectons les engagements pris :
pas d’augmentation du taux des impôts locaux, baisse substantielle de la dette, augmentation significative des investissements (environ 40% de plus comparé à la mandature précédente), prise en compte des besoins de nos quartiers et villages avec comme principe que pour chaque euro mobilisé en centre-ville, 10 € sont investis dans le Grand Arles.

Vous le voyez, malgré un contexte national et international complexe et de fortes résistances au changement, nous avançons de façon responsable et résolument engagée pour Arles et les Arlésiens.

Je suis convaincu qu’à force de labourer et de semer, nous en récolterons les fruits. Les premiers résultats sont déjà là.

En effet, en plus du lancement de nos trois grands plans (voirie, lumière et école) dotés de sommes inédites, de grands projets structurants pour l’avenir de notre territoire ont été menés ces trois dernières années :

La construction de l’hôtel de police municipal ultra moderne, et le triplement de ses effectifs ; les nombreuses rénovations de routes (déjà 50km depuis 2020) et d’aménagement du centre-ville ; le travail de désaisonnalisation qui est engagé, avec comme dernier exemple la création du Festival du Dessin ; le lancement de l’appel à projet sur le site de l’ancien collège Mistral qui accueillera bientôt une maison de santé, des logements et plus de 500m2 pour nos associations ; l’appel à projet pour faire des Minimes, un nouveau quartier de l’image, génératrice d’activité économique, d’emplois et de formation ;l’avenir de nos quartiers avec la réactivation du dossier ANRU de Barriol, laissé à l’abandon par l’équipe précédente, et la rénovation à partir de 2024 des logements SEMPA à Griffeuille grâce à la reprise du bailleur Vilogia ; le site des papeteries, qui en lien avec ACCM, deviendra un pôle d’activité économique et culturelle ; et enfin les investissements dans les installations communales, notamment sportives. 2023 sera d’ailleurs une année historique avec plus de 1,5 millions d’€ mobilisés pour le sport (première phase de rénovation de Fournier, sécurisation de Mauget et Louis Brun, création de city-stades…).

Alors si tous ces projets prouvent qu’une dynamique s’est enclenchée sur notre territoire, nous avons toutefois conscience des efforts qui nous restent à produire pour hisser notre commune à sa juste hauteur. Comme pour ces 3 dernières années, nous consacrerons les trois prochaines au travail acharné toujours guidé par servir l’intérêt de la Ville et les Arlésiens.