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Lieu Iris Arles

Prix: Entrée Libre

Culture

Paradise

 

Exposition

L'exposition Paradise de Gian Marco Sanna est à la fois une représentation conceptuelle de la vie humaine et une alerte signalant qu'elle s'engage sur une mauvaise voie pour l'environnement mondial.

Pour la deuxième exposition de cet été 2024, IRIS ARLES a le plaisir de vous présenter Paradise du photographe italien Gian Marco Sanna.

Le projet, qui a débuté en Jordanie avant la pandémie de COVID-19, est à la fois une représentation conceptuelle de la vie humaine et une alerte signalant qu’elle s’engage sur une mauvaise voie pour l’environnement mondial.

Sanna aborde des sujets aussi variés que les personnes, les radiographies, les animaux, les ruines, les œuvres d’art et les paysages. Comme le souligne le philosophe Matteo Paolucci dans le livre Paradise (2023, Artphilein Editions), dont cette exposition tire son nom, ces images se présentent comme un vaste corpus d’images sans logique évidente, à l’exception des points communs de leurs éléments de composition.

Sanna ne se réfère pas « directement » à ses propres préoccupations concernant la pollution et l’impact environnemental, mais plutôt, il photographie du point de vue d’un observateur transcendantal, l’histoire et les actes de l’humanité ainsi que les différents artefacts (des pyramides aux voitures abandonnées) qui sont produits tout au long de l’évolution de l’humanité.

Dans une atmosphère inquiétante, chaque image résonne les unes avec les autres, créant une vision, une histoire et un écosystème.

Les couleurs des images, rouge et monochrome, sont une sorte de flux qui résonne et lie les images entre elles sans logique évidente.

Le filtre rouge, que Sanna décrit comme un symbole de déni, symbolise l’épuisement et la saturation de la terre, tout en révélant le paysage apocalyptique que le monde contient déjà. Contrairement à ces images provocantes, les photographies en noir et blanc ont un caractère calme et froid, comme une scène d’un monde où le temps s’est arrêté.

L’exposition offre un espace de confrontation et de dialogue avec ce corpus d’images, appelant l’imagination et une sorte de stupeur.