Éducation, Environnement, Vie locale

Vue sur jardin à l’école des Alyscamps

Publié par Mélanie Cristianini le


À l’école primaire des Alyscamps, la cour qui s’étend sur plus de 1200 m² était entièrement recouverte de bitume, en mauvais état. Aujourd’hui, la nature a pu reprendre ses droits et sur un bandeau de terre, poussent un mini-verger -figuier, cerisier, poirier, abricotier, poirier- et différentes plantations au fil des saisons.

Ainsi l’aménagement de cette cour d’école a été entièrement repensé : en 2021, la Ville d’Arles a pu lancer un chantier de désimperméabilisation et végétalisation, grâce à une aide obtenue suite à un appel à projet de l’Agence de l’eau.
Remplacer le bitume par de la végétation, c’est permettre une meilleure infiltration et gestion des eaux pluviales, c’est aussi favoriser la biodiversité, apporter de la fraîcheur en été et d’une façon générale améliorer le cadre de vie des enfants.
Une partie de l’enrobé a été retiré, les surfaces restantes ont été refaites, dont l’espace de jeux.
300 m² ont été recouverts de terre, des bordures ont été posées pour délimiter les plantations. Une cuve de récupération des eaux de pluie et un système d’arrosage ont été installés.
Le coût total de ces aménagements s’élève à plus de 100 000 €.

« J’espère que ce petit paradis qui va pousser au rythme des saisons, vous donne l’envie de profiter de la nature et de la protéger » au moment d’inaugurer ces aménagements, le Maire d’Arles a également confié aux enfants que leur école allait servir de test, dans l’idée de poursuivre cette démarche dans d’autres établissements.

Ce projet, porté à la fois par les services techniques et le service développement durable, intègre toutes les facettes de la transition écologique. Il s’inscrit dans la volonté de l’équipe municipale et du Plan écoles pour favoriser les conditions d’apprentissage, et assurer la sécurité et la qualité de vie des écoliers arlésiens. Les élèves ont été associés à la réalisation du jardin et des plantations, ils ont pu bénéficier des interventions des associations Art de Vivre et le Chant des Oiseaux, ils ont également travaillé sur le cycle de l’eau avec le CPIE.