Sports / Loisirs

Tour de La Provence : « Faire d’Arles nos Champs-Élysées »

Publié par Romain Vauzelle le


Le directeur du Tour de La Provence Pierre-Maurice Courtade s’est confié à Arles Info avant le passage du peloton à Arles, les 11 et 12 février 2022.

Que représente le Tour de La Provence aujourd’hui dans le cyclisme ?

La compétition a été créée il y a 7 ans et a pris de l’importance chaque année pour devenir aujourd’hui le premier grand rendez-vous international de la saison. On est diffusé dans 190 pays, et en direct sur L’Equipe TV en France. Il y aura à Arles les meilleurs coureurs du monde avec le double champion du monde Julian Alaphilippe, sportif préféré des français, le champion olympique Richard Carapaz, les trois derniers vainqueurs du Tour de La Provence avec Sosa, Quintana et Izaguirre. C’est un plateau de classe mondial.

Pour autant le spectacle ne se résume par à la course ?

Non car c’est un sport qui permet à tout le monde d’approcher les champions. Le départ d’une étape est un vraie moment de convivialité qui commence 2 ou 3 heures avant la course. Samedi matin, les Arlésiens pourront voir les coureurs se préparer sur le boulevard des Lices et assister à la présentation des équipes place de la République, où il y aura une animation pétanque, les clubs de vélo arlésiens qui tiendront un stand… Il y aura aussi un moment émouvant avec la remise d’une décoration de l’Armée à Julian Alaphilippe.

« Je veux que dans les années à venir les gens viennent à Arles pour vivre la magie du Tour mais aussi la magie de cette ville »

Pierre-maurice courtade, directeur du tour de la provence

Peut-on mesurer l’impact économique du passage du Tour de La Provence dans une ville ?

On a entre 1,7 et 2M€ de budget, soit sept fois plus qu’il y a 4 ans. Environ 2000 personnes travaillent sur le Tour, ce qui implique des retombées énormes pour le territoire. On fait travailler en premier lieu l’hôtellerie et la restauration. On sait par exemple qu’il n’y a plus une seule chambre disponible à Manosque le soir de l’étape Arles-Manosque.

Arles est ville de départ cette année, puis accueillera l’arrivée finale pour les trois éditions suivantes. Pourquoi avoir misé sur Arles ?

Après Marseille et Aix, il fallait une nouvelle histoire. Je suis venu en parler avec le maire Patrick de Carolis, j’ai arpenté la ville, et Arles m’a paru une évidence. J’ai envi qu’on en fasse nos Champs-Élysées à nous. Je veux que l’arrivée devant la Fondation Luma devienne mythique, dans cette ville qui symbolise parfaitement la Provence. Je veux que dans les années à venir les gens viennent à Arles pour vivre la magie du Tour mais aussi la magie de cette ville, et qu’il reste tout le week-end pour la découvrir.