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Sabine Mistral, une reine, cigale d’or du Félibrige

Publié par saries le


La seizième reine d’Arles a reçu des mains du capoulié Paulin Reynard, l’insigne qui fait d’elle la troisième majorale arlésienne.

Du vent, elle a le nom qui en fait « une bourrasque, avec une énergie particulière » a dit le maire, Patrick de Carolis. Du poète et fondateur du Felibrige, Sabine Mistral a cette foi chevillée au cœur, en sa culture provençale dans toutes ses expressions, depuis la danse jusqu’à la langue et, bien sûr, le costume puisqu’elle fut la XVIe reine d’Arles, en 1996.

Désormais, elle est la troisième majorale arlésienne, intégrant le Consistoire du Felibrige qui compte 50 membres cooptés à vie, sorte de conseil d’administration qui préside aux destinées de l’association. Elle met ses pas dans ceux d’Odyle Rio et de Rémi Venture, après avoir été élue en juin dernier, lors de la Santo Estello qui se tenait à Arles et qu’elle avait organisée avec brio.

Samedi 29 avril, dans la salle du Capitole (ancienne chapelle Saint-Laurent), Sabine Mistral a reçu des mains de Paulin Reynard, capoulié du Felibrige, la cigale d’or symbole de son statut de majorale, en présence de très nombreux felibres et majoraux, d’Adeline Bascautes-Bedin, reine du Felibrige, de ses parrains (René Martel, Jean-François Costes et Pierrette Berengier), de la Reine d’Arles et de la foule de ses amis.

En maitresse de cérémonie et surtout amie, Jeanne Di Sarno, trésorière du Felibrige, a laissé la place à l’émotion dans une cérémonie au millimètre : celle de Céline Faïsse directrice de l’Ecole de l’avenir, de Mandy Graillon, Aurore Guibaud, Naïs Lesbros, Géraldine Barthélémy et Camille Hoteman, celle du maire et celle, palpable de sa famille, touchée par le deuil récent d’Hélène Mistral, mère de Sabine.

Enfin, il revenait à la nouvelle majorale, d’évoquer ses choix, ses passions et son engagement pour sa culture, avant que la cigale d’or ne soit épinglée sur son fichu. Un véritable credo qui s’est achevé par la « Coupo santo » entonnée avec enthousiasme par l’assistance.

Arles, qui est aussi au sein du Museon Arlaten, le siège officiel du Felibrige compte désormais une nouvelle majorale qui défendra sa culture provençale avec énergie, foi et la générosité que tous ont saluée.