Santé / Prévention
A l'hôpital d'Arles, une imagerie médicale plus performante au service des Arlésiens
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Personnalités, Vie locale
Publié par Marie-Pierre Garrabos le
« Pourquoi êtes-vous là ? Parce que je souhaite que cette journée du 8 mars soit l’occasion de montrer la diversité du tissu arlésien, que vous représentez chacune à votre manière, et que vous vous rencontriez, que vous échangiez. » Objectifs atteints : très vite, la conversation s’est engagée, les numéros de téléphone ont été échangés entre ces femmes, invitées en salle d’honneur de l’hôtel de ville pour un moment d’échange, par Patrick de Carolis et et la conseillère municipale Carole Fort-Guintoli, chargée notamment des droits des femmes, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes.
Autour de la table, se côtoyaient donc des personnalités aux histoires et aux parcours différents, mais qui se sont rencontrées sur un même engagement au service d’une cause ou d’un métier, et un réel intérêt pour faire évoluer leur ville et leur territoire. Ainsi, Marine Rozière, rizicultrice et fondatrice de la Maison du Riz, a proposé à la nouvelle directrice de l’hôpital, Sylvia Breton, d’accueillir des résidents des maisons de retraite gérés par l’hôpital dans ce « musée » dédié à la riziculture. De même, la galeriste Anne Clergue a lancé l’idée de « faire entrer l’art à l’hôpital ». Elle a aussi annoncé ouvrir désormais sa galerie le dimanche : une idée que partage Jane Griffith, nouvelle galeriste installée en ville.
Animer les quartiers et notamment celui de Griffeuille, c’est l’ambition d’Habiba Chideck, présidente du CIQ de Griffeuille, qui oeuvre aussi à ce que les habitants y vivent dignement et travaille, avec son association Passerelles, à créer des liens entre les différents quartiers de la cité et éviter toute stigmatisation. La situation des jeunes dans les quartiers a aussi fait l’objet d’un échange entre Habiba Chideck, Cécile Alonso, responsable de l’Addap 13 (Association départementale pour le développement des actions de prévention des Bouches-du-Rhône) et Nomia Kaddour, « pilier » du quartier du Trébon, qui a simplement évoqué comment elle a sciemment fait le choix de sacrifier un certain confort de vie pour permettre à ses quatre enfants de suivre des études supérieures. La nécessité de la transmission, de la formation a été aussi évoquée, notamment par Yonola Viguerie, qui à la tête de la Seven Academy, (qui a pour mission de promouvoir, enseigner et favoriser un journalisme international de qualité) mène de nombreux ateliers dans les écoles, notamment de formation à la lecture des images. Du côté des chefs d’entreprise, Clémence Lucchesi, fondatrice de la conserverie Boc’Arles, Mirelle Lacave, du restaurant Le flamant rose, ont évoqué l’importance de mettre en valeur le territoire à travers les produits locaux mais ont aussi débattu de la façon de recycler les déchets. Une approche qui ne déplait pas à Fabienne Bermond : cette épéiste (18ème aux derniers championnats du monde) pratique l’équitation éthologique, fondée sur la compréhension de l’animal et une meilleure communication avec lui.
Enfin, tout le monde a écouté Clémentine Nourry, infirmière depuis 12 ans au service réanimation de l’hôpital d’Arles qui figure dans le reportage photo réalisé par un agent de l’hôpital, Loïc Kervignac, exposé dans le hall de l’hôtel de ville, en préambule de la rencontre. Elle a raconté l’enfer qu’ont vécu les personnels soignants pendant le covid avec une simplicité et une dignité qui ont imposé le respect. A ces femmes, le maire d’Arles a prêté une oreille attentive, et les a assurées « être à l’écoute toute l’année ».
Retrouvez toutes les photos de la rencontre sur la photothèque en ligne de la ville d’Arles.