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Un demi-siècle, ça se fête. Vendredi 21 juin 2024, il y avait donc des ballons et de la musique, des structures gonflables et un taureau mécanique, une grande paëlla à partager et un photobooth pour immortaliser le moment sur la grande pelouse de l’hôpital Joseph Imbert. L’établissement a ouvert ses portes il y a 50 ans. Cinquante ans au service des Arlésiens avec qui il a noué une relation forcément intime, lui le théâtre des joies et des peines, de l’angoisse des diagnostics et du soulagement des guérisons, des pleurs et des sourires qui accompagnent les naissances. Ce grand pavé aux nuances orangées rayées de brise-soleil, dernière œuvre de l’architecte Paul Nelson, était un modèle de modernité lorsqu’il fut bâti sur la colline de Fourchon, en 1974.
Se dessine pour la fin de l’année le début d’un grand réaménagement qui durera près de trois ans, sans entraîner de fermeture du site. C’est le cadeau annoncé par sa directrice Sylvia Breton, alors qu’approchait le gâteau d’anniversaire préparé par les cuisiniers du centre hospitalier. Ce gâteau, il était aussi pour Cyril Rios, premier bébé né à la maternité de Joseph Imbert. Joli symbole, cinq décennies plus tard, que de le voir souffler les bougies avec son dernier fils, né ici il y a tout juste trois mois. Patrick de Carolis était là pour applaudir, en tant que maire d’Arles et président du conseil de surveillance de cet établissement, premier employeur de la ville avec 1200 salariés. “Joseph Imbert, dont l’hôpital d’Arles porte le nom, était soignant et résistant, comme vous, a-t-il dit en s’adressant au personnel. Il était un combattant, comme vous, et ne concevait pas de vivre dans une société déchirée où l’on distingue ceux qu’il faut soigner des autres.”