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Culture / Patrimoine, Patrimoine, Personnalités
Publié par Romain Vauzelle le
On croit à un montage, imagine l’intervention d’un télescope, soupçonne un travail informatique. Mais non : ce que donne à voir les 75 photographies de Béatrice Helg exposées au Musée Réattu montre exactement ce que voit l’artiste au moment de la prise de vue. Une mise en scène de matériaux bruts, de chutes de plexiglass, de papier, de feuilles de verre, de métal rouillé. Ce n’est pourtant pas la matière, mais la lumière qui en jaillit qui fait la force de l’œuvre de Béatrice Helg, où interagissent sculpture, peinture et photographie. “Son travail rejoint tout à fait les préoccupations du musée” note Daniel Rouvier, conservateur du Réattu. Tant et si bien que le Musée a intégré trois photographies de Béatrice Helg à sa collection permanente.
“La photo me permet d’exprimer ce que je suis incapable d’exprimer avec des mots ou avec des images du réel, donc je crée à partir de rien”
Ainsi Béatrice Helg justifie ainsi le recours à la photographie mise en scène, construite, qui lui donne accès à ce qu’elle appelle “une écriture de lumière” à travers des lignes et des courbes abstraites. Une approche qui donne un sceau unique à ses photographies.
“Géométries du silence”, à voir jusqu’au 5 octobre au musée Réattu (10h – 18h, fermé le lundi) dans le cadre de la séquence “Arles associé” des Rencontres d’Arles.
Le coup de cœur : Cosmos XVIII. L’exposition “Géométrie du silence” se conclut dans la chapelle du musée où n’est installée qu’une seule œuvre : Cosmos XVIII. Une photographie monumentale et mystique qui irradie le lieu. On la découvre une première fois, plus tôt dans le parcours de l’exposition, depuis le balcon d’une autre pièce. Comme un teasing avant de découvrir de plus près cet astre lumineux qui semble sortir du cadre.