L’accès, la présence et la circulation dans les massifs forestiers font l’objet d’une réglementation spécifique définie par arrêté préfectoral, visant à prévenir les départs de feu, à protéger les biens et personnes, et à permettre aux secours d’intervenir efficacement.
La vigilance est liée aux conditions climatiques : fortes chaleurs, vent, sécheresse végétale et des sols rendant la végétation vulnérable au moindre départ de feu. Un simple mégot, une étincelle, un barbecue, une négligence, peuvent provoquer une catastrophe.
Ainsi, avec la vigilance rouge en cours, l’accès et les travaux sont interdits dans les massifs concernés (ces restrictions s’appliquent aussi bien aux professionnels sur les chantiers qu’aux travaux réalisés par les particuliers à proximité des massifs forestiers).
L’élégance arlésienne sublimée dans le nouveau Musée de la mode et du costume
De nombreux Arlésiens étaient invités, le 2 juillet 2025, à découvrir le nouveau Musée de la mode et du Costume. Porté par l'entreprise Fragonard, il donnera à voir des costumes arlésiens et provençaux issus de sa prestigieuse collection.
La 25ème Reine d'Arles, Amélie Laugier, avec ses demoiselles d'honneur, Nina Graillon, Salomé Espelly et Faustine Bret. photo R. Parent/ville d'Arles.
Une grande fête de l’élégance et beaucoup d’émotions. L’inauguration du Musée de la mode et du costume de la maison Fragonard, ce 2 juillet 2025, avait un charme, une séduction tout-à-fait particuliers. La présence, parmi les nombreux invités et les personnalités arlésiennes, du Règne actuel autour d’Amélie Laugier tout de blanc vêtue et de nombreuses Reines d’Arles en costume, y était sans doute pour beaucoup. Ont contribué à l’émerveillement la beauté du lieu et la réussite de la restauration de l’hôtel Bouchaud de Bussy, menée par le studio KO, un cabinet d’architectes qui intervient auprès des plus prestigieuses institutions culturelles dans le monde.
Les premiers visiteurs ont ensuite été éblouis par les pièces exposées, des costumes datant pour les plus anciens du XVIIIème siècle et évoquant la mode qu’on portait dans les villes de Provence. Des costumes issus de la très riche collection de la maison Fragonard et qui sublimés par une scénographie théâtrale, donnent au visiteur l’impression de revenir quelques siècles en arrière, dans la riche demeure d’une famille de la noblesse arlésienne.
Mais au-delà de cette réussite, le Musée de la mode et du costume est d’abord une histoire d’amour. D’amour et de passion car la collection qu’il abrite est née de la réunion de deux collections, celle de l’Arlésienne Magali Pascal, dévolue au costume de l’Arlésienne et celle d’Hélène Costa, la mère des actuelles dirigeantes de l’entreprise Fragonard, consacrée aux costumes de Provence. Les deux femmes s’étaient rencontrées et étaient devenues amies. Cette histoire a été contée, lors de l’inauguration par Agnès Costa. Avec ses soeurs Anne et Françoise, elles ont perpétué le travail de collecte et de protection de ce patrimoine provençal, tandis que de leurs côtés, les trois filles de Magali Pascal, Odile, Dominique et Christine, faisaient de même. Elles se sont rencontrées, ont organisé des expositions ensemble et voulu ouvrir ce lieu à Arles. “L’exposition que nous présentons aujourd’hui, Collections-Collection, est un hommage à l’amour de deux fois trois filles à leur mère” a résumé Clément Trouche, le directeur du musée, sur lequel trois bonnes fées se sont penchées : l’amour, l’amitié, le partage. Lui aussi vit “la réalisation d’un rêve.”
De gauche à droite, Françoise Costa, Odile Pascal, Agnès Costa, le maire d'Arles, Patrick de Carolis, Clément Trouche, Anne Costa et Naïs Lesbros, 23ème Reine d'Arles. photo R. Parent/ville d'Arles.
Car lui aussi est un passionné, spécialiste du costume arlésien, et historien de la mode qui, à l’âge de 17 ans, s’est présenté devant le maire d’Arles de l’époque pour lui demander la création d’un musée consacré au costume arlésien. Très proche de Magali Pascal et de sa fille Odile qui aujourd’hui fait partie du comité scientifique du Musée, il a assuré que l’ouverture du Musée, n’est qu’une étape dans la mise en valeur de ce patrimoine qui appartient à tous les Arlésiens.
C’est bien là, en effet que se trouve la petite flamme qui fait naître cette émotion si particulière autour de ce nouvel établissement culturel : il allume des souvenirs communs, partagés par de très nombreux Arlésiens, celui d’une grand-mère qui portait le costume, le frou-frou des jupons de soie lors de la Fête du Costume, la fierté des petites filles qui défilent lors de la journée des Mireieto. Comme l’a rappelé le maire d’Arles, “porter le costume, c’est un langage intime et silencieux, c’est une façon de dire voilà ce que je montre de moi.” Majestueuse vitrine pour la mode arlésienne et provençale, le Musée de la mode et du costume est aussi le socle d’une culture qui lie les Arlésiens.
