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Culture / Patrimoine
Publié par Marie-Pierre Garrabos le
“Un festival qui nous donne le temps de regarder les images” : c’est ainsi que le maire d’Arles, Patrick de Carolis, a salué l’ouverture de la 56ème édition des Rencontres d’Arles, ce 7 janvier 2025.
La présidente du Festival, Françoise de Panafieu, Christoph Wiesner et Aurélie de Lanlay, l’équipe de direction, ont guidé le maire d’Arles, les représentants de l’Etat, de la Région et du Département dans une visite de quelques expositions qui incarnent la variété et le foisonnement du programme 2025. Le regard empreint d’empathie de l’Américain Louis Stettner (à l’espace Van-Gogh), les images du quotidien, réalisées par des amateurs et réunies au sein de la collection de Marion et Philippe Jacquier (cloître Saint-Trophime), les créations impertinentes des très jeunes photographes brésiliens (église des Trinitaires), le travail documentaire au fil de la Route n° 1 aux Etats-Unis (palais de l’Archevêché)… autant de points de vues, d’invitations à pousser les portes de mondes inconnus et à prendre le temps, effectivement, de regarder, d’analyser, de ressentir.
C’est bien le propos de ces 47 expositions et de ces 3000 images qui sont “des outils de compréhension du monde, tout sauf un décor mais plutôt un langage” selon Christoph Wiesner, le directeur des Rencontres.
Si cette première Semaine du Festival a tout du marathon, avec 110 événements proposés (visites guidées, nuits de projection au théâtre antique, grande Nuit de l’année avec des projections en plein air gratuites, etc), la découverte des expositions peut se faire au rythme de la promenade, puisque cette année, le festival dure jusqu’au 5 octobre. Et que l’accès est gratuit pour les Arlésiens (pass à se procurer au bureau des Rencontres, rue Fanton).
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