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Les clubs taurins de France réunis à Arles pour « revendiquer le droit de vivre nos passions »

Publié par Romain Vauzelle le


« Arles est la Rome taurine, la référence. » Ainsi le président de l’Union des clubs taurins de France (UCTF) Gérard Suberchicot justifie son choix d’avoir installer le siège social de son organisation à Arles. C’est là, au patio de Camargue, que s’est tenu samedi 28 janvier 2023 le congrès de l’UCTF. Interview.

Ce congrès arrive après une année où les tauromachies ont été plus que jamais attaquées…

Effectivement le contexte est difficile, les arts taurins sont menacés : il y a eu la corrida, aujourd’hui la course camarguaise et demain ce sera la course landaise. L’Union des clubs taurins de France est justement là pour revendiquer le droit de vivre nos passions taurines en toute liberté. 800 personnes étaient à Arles pour le dire avec force au nom des 12 000 adhérents qui composent les clubs taurins venant de tout le sud de la France. C’est ça, la vocation de l’UCTF : fédérer toutes les tauromachies et en être les ambassadeurs.

Sur quoi ont porté les débats ?

Ce congrès, le premier depuis le début de la pandémie et la fin du mécénat de l’entreprise Paul Ricard, était l’occasion montrer notre force et notre dynamisme, dire que nous sommes plus que jamais vivants. Mais cette réunion est d’abord un moment convivial où l’on fait le bilan de la saison taurine. On retiendra qu’en 2022 les gens ont retrouvé avec enthousiasme le chemin des arènes. On se souviendra aussi, entre autres, d’une grande faena de Daniel Luque à Arles.

Pourquoi avoir choisi d’ancrer l’UCTF à Arles ?

Parce qu’Arles est à la croisée des cultures taurines. C’est la Rome taurine, la référence. Et puis la Ville d’Arles et son maire Patrick de Carolis nous soutiennent, nous y sommes sensibles. Venir ici, c’est donc la marque d’une confiance réciproque. C’est un signe fort.