Culture / Patrimoine, Tourisme

Le Festival du Dessin à mi-chemin

Voici déjà venir le mois de mai. Donc il est temps maintenant plus que jamais de vous laisser captiver par le dessin et le Festival qui lui est consacré pour encore deux semaines.

Publié par Aude Pauly le


En ce mois d’avril, la Feria a marqué les esprits. Mais depuis quelques semaines l’actualité arlésienne s’est aussi imprégnée d’un autre événement : le Festival du Dessin. Et de celui-ci il vous reste encore jusqu’au 11 mai pour profiter, ou pour reprendre là où vous en étiez parmi les 43 expositions proposées. Et par où commencer si vous n’avez pas déjà entamé une visite des 12 lieux qui accueillent l’événement (21 en comptant ceux où des rendez-vous annexes sont fixés) ?
Procéder par thématique, et de fait par attrait, peut sembler logique. En commençant par Jean-Michel Folon qui en est une à lui seul. Au Museon Arlaten, sa carrière y est retracée, à travers 160 œuvres environ, de ses premiers dessins saisissants, à ses aquarelles les plus exceptionnelles. Lui dont le style poétique, fin et élégant est parvenu si bien à représenter toute la dureté et la brutalité du monde environnant.


De l’univers de Folon au dessin d’humour il n’y a qu’un pas, et quelques-uns de plus à faire pour rejoindre Croisière. C’est le lieu choisi pour rendre « Gloire au dessin d’humour » et à la cinquantaine d’artistes que cette autre exposition regroupe, en particulier Bara, Maurice Henry et Urs. En montant à l’étage, en route pour une exploration de Bruxelles, Milan, et du Maroc avec les trois artistes de la sélection des Travel book Vuitton. C’est aussi là qu’un autre voyage vous attend : celui qui plonge dans l’art brut et les réalisations parfois bouleversantes, toujours convaincantes, de trois de ses représentants. Autre lieu : la Fondation Manuel Rivera-Ortiz où le dessin se veut un art rock, libre et sauvage, tandis que l’on recherche la discipline dans les cuisines des grands Chefs comme dans leurs idées exprimées elles aussi en dessins. Ces derniers sont à savourer jusqu’à satiété en salle Henri Comte.

Une collection c’est l’histoire d’une vie“, c’est Antoine de Galbert qui le dit. Sa collection justement, prend toute sa dimension, celle de sa passion, entre les murs de l’église Sainte-Anne.

Et l’on continue de surprise en découverte lorsqu’au Musée Réattu l’on fait connaissance avec Jean Moulin l’illustrateur, flanqué d’autres artistes qui ne sont plus à présenter, comme par exemple Ossip Zadkine et Jean-Baptiste Camille Corot. Sans oublier non plus les jeunes talents qui s’expriment dans le cadre du festival : des étudiants d’écoles d’art à la Chapelle du Méjan, les enfants d’Arles à l’espace Van Gogh… et tellement d’autres noms et coups de crayon à admirer. Des œuvres qui peuvent vous être contées lors de visites guidées, comme il est possible de s’adonner soi-même au dessin au cours d’ateliers.
Comme quoi, pour tout cela, il n’y aura pas trop des deux prochaines semaines jusqu’au 11 mai.

Pass résident arlésien gratuit sur présentation d’une pièce d’identité et d’un justificatif de domicile à la billetterie, place de la République, ouverte tous les jours pendant la durée du festival, de 9h30 à 18h.