L’accès, la présence et la circulation dans les massifs forestiers font l’objet d’une réglementation spécifique définie par arrêté préfectoral, visant à prévenir les départs de feu, à protéger les biens et personnes, et à permettre aux secours d’intervenir efficacement.
La vigilance est liée aux conditions climatiques : fortes chaleurs, vent, sécheresse végétale et des sols rendant la végétation vulnérable au moindre départ de feu. Un simple mégot, une étincelle, un barbecue, une négligence, peuvent provoquer une catastrophe.
Ainsi, avec la vigilance rouge en cours, l’accès et les travaux sont interdits dans les massifs concernés (ces restrictions s’appliquent aussi bien aux professionnels sur les chantiers qu’aux travaux réalisés par les particuliers à proximité des massifs forestiers).
De gauche à droite : le maire d'Arles Patrick de Carolis, le commandant de la compagnie de gendarmerie d'Arles Florian Gerbal, son successeur Sylvain Guilhon et l'adjointe au maire déléguée à la sécurité, Mandy Graillon. Photo Jan D / Ville d'Arles
Quel sentiment vous anime à quelques semaines de quitter Arles ?
Le sentiment du devoir accompli et la joie d’avoir passé trois ans ici. Je me suis régalé. C’est clairement ma plus belle affectation depuis que je suis sorti de Saint-Cyr. J’ai adoré ce territoire avec une identité très forte et des habitants qui sont très fiers de leur région. Ils sont parfois excessifs, comme le fleuve ou la météo, mais c’est passionnant. Et puis le Pays d’Arles est magnifique, entre la Camargue, la Crau et les Alpilles… Je serais bien resté une quatrième année, et nul doute que je reviendrai en dehors du service.
Comment jugez-vous votre bilan ?
Je pense laisser à mon successeur une situation saine. Sur les six premiers mois de 2025 les atteintes aux personnes sont stables, on a -25% de cambriolages, -20% d’atteintes aux biens et nous avons démantelé il y a deux ans le dernier plan stups en zone gendarmerie. Il y a dans ces résultats une part de chance, une part de dissuasion et une part de résolution des affaires qui permet d’écarter les malfaiteurs. Par ailleurs nous avons créer les permanences de gendarmerie de Raphèle et Moulès et lançons dans quelques jours des rondes équestres pour la prévention incendie dans les Alpilles.
Quelles missions vous ont marqué ?
Je me souviendrai bien sûr des pèlerinages aux Saintes-Maries-de-la-mer, des ferias d’Arles et du passage de la Flamme à Port-Saint-Louis du Rhône. Restera aussi le plaisir de retrouver les gendarmes le matin. C’était vraiment mon bonheur. Et puis il y a des moments dramatiques qui marquent, comme lorsque que j’ai dû annoncer à une mère le décès de sa fille dans un accident de voiture…
Pouvez-vous nous présenter votre successeur ?
Je le connais depuis quinze ans car le hasard veut que nous étions dans la même promotion à Saint-Cyr. Il s’appelle Sylvain Guilhon et sort de l’Ecole de Guerre, que je vais moi-même intégrer à la rentrée. Il a commencé sa carrière comme commandant du peloton d’intervention de Roanne avant d’exercer dans les forces aériennes en tant que pilote d’hélicoptère à Mérignac et en Martinique. Je l’ai encore eu au téléphone ce matin et je suis très heureux que ce soit lui qui me succède. La compagnie de gendarmerie d’Arles est entre de bonnes mains.
