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Culture / Patrimoine
Publié par Marie-Pierre Garrabos le
Dans la ville de l’image, les artistes ont toute leur place, et notamment pendant la Feria. Patrick de Carolis a inauguré le jeudi 6 avril, les trois expositions, proposées par la Ville, dans le cadre de la Feria de Pâques 2023. « C’est une chance pour Arles d‘avoir cette palette », a encore salué le maire. « La tauromachie, la Provence, la Camargue, c’est ce qui les lie, mais ils nous emmènent aussi ailleurs ». Ainsi, la jeune Elisa Laugier-Martinez (dont le travail est exposé à la salle Henri-Comte), « c’est un trait, une écriture, une simplicité qui nous touche » a continué Patrick de Carolis. La jeune artiste expose des oeuvres à l’encre, à l’aquarelle, des esquisses de toros, les gestes des toreros, mais aussi une Camargue d’une grande douceur.
Chez Marcel Bataillard, exposé à l’Archevêché, le trait est plutôt un trait d’esprit, un humour qui traverse les séries de photos dévoilées dans le cadre de « Variétés de l’instant », le nom de l’exposition. Qu’elles évoquent la tauromachie, Arles sous la pluie, le ruissellement de l’eau dans les fontaines, elles ont en commun de jouer sur les ambiguïtés, les superpositions et juxtapositions d’images, les moments de doute.
Enfin, à la chapelle sainte-Anne, c’est le travail de l’espagnol Pisano (né en 1912 et décédé en 1986) qui est mis en valeur grâce au collectionneur Eric Licoys, dont le père fut le mécène de l’artiste. Sa palette d’ocres, de bruns, de rouges et de jaunes révèle, dans les scènes de tauromachie, les paysages, une vision sombre de l’humanité.
« Pisano et les arènes d’Arles » à la chapelle sainte-Anne, jusqu’au 21 avril.
« Variétés de l’instant » de Marcel Bataillard à l’Archevêché et « Sous le signe du toro » d’Elisa Laugier-Martinez à la salle Henri-Comte, jusqu’au 10 avril.
Programme complet de la Feria de Pâques à retrouver ici.