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Bien sûr il y a à Arles un fonds d’oeuvres, signées Eric Rolland Bellagamba, impossible à déplacer. Il s’agit entre autres du mémorial du génocide arménien au jardin d’été, de la Vénus gravée sur le béton de la banque d’accueil de l’hôtel de ville, des pavés colorés des rues où Van Gogh a posé son chevalet. Autant d’empreintes élégantes qui parlent de l’histoire, du patrimoine et des valeurs dont est porteuse la ville. Il y a aussi depuis le 1er mars 2024, dans la chapelle Sainte-Anne, la présentation d’un travail personnel né de toutes les passions et influences de l’artiste, enfant d’Arles grandi dans le quartier des Alyscamps entre les années 1950 et soixante. Lors du vernissage de l’exposition, le maire d’Arles Patrick de Carolis, au côté des adjointes Claire de Causans, Mandy Graillon, Sylvie Petetin, a souligné l’importance de la lumière pour Eric Rolland Bellagamba. Capter, apprivoiser ce fil qui sous-tend la beauté d’un Rembrandt, d’un Turner, évidemment d’une toile de Van Gogh, le peintre avec lequel le plasticien arlésien partage l’amour pour le Japon. Ce pays, également la Syrie, l’Egypte, l’Italie nourrissent sa palette esthétique.
Ce tempérament porté par un nom en partie italien aime beaucoup de choses mais pas la monotonie. Depuis quelques décennies déjà il ouvre son atelier au public, enseigne sa vision de l’art, noue des partenariats avec le chanteur Jan-Maria Carlotti, la comédienne Marie Vauzelle ou Christian Lacroix. Parmi les nombreuses expositions auxquelles Eric Rolland Bellagamba a participé en France et au-delà, ou qu’il a initiées, la retrospective Arles est une Vénus contient vingt-huit années d’alchimie et de connivence avec des matières, des couleurs, des idées, des rencontres. La lumière se pose donc aujourd’hui sur tout un pan de créativité. Peintures, dessins, sculptures dont une étonnante série en béton, bijoux, mobilier, belles études sur l’éclairage, livres illustrés constituent le décor. On retrouve aussi la tête stylisée du taureau de Camargue, un emblème qui associe le contemporain à une des identités d’Arles,.et des Vénus en majesté, petites soeurs de l’authentique. Au cours de la soirée, Patrick de Carolis a annoncé que la Vénus d’Arles, conservée au Louvre, serait de retour chez elle à l’occasion d’une exposition au musée départemental de l’Arles antique en 2025. Quand une Vénus appelle une autre Vénus.
Arles est une Vénus, chapelle Sainte-Anne, du 2 mars au 1er avril, ouvert de 11h à 13h et de 14h à 18h. Entrée libre.
Photo à la Une : P. Praliaud – ville d’Arles