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Patrick de Carolis, maire d’Arles, communique :
Il aurait été incroyable qu’un virus qui sillonne la planète, s’arrête aux portes d’une métropole, comme si une frontière invisible coupait le Département des Bouches du Rhône.
Et qu’à proximité d’une métropole fortement touchée, cette frontière ait empêché les relations humaines, les déplacements, les liens économiques et professionnels avec Marseille.
C’est ainsi que Christophe Mirmand, Préfet de Région, m’a informé hier de l’arrêté qu’il va prendre dès ce week-end, concernant la Ville d’Arles.
En effet, les dernières données de l’Agence Régionale de Santé classent notre commune en « circulation renforcée du virus » avec plus de 100 cas positifs sur 100 000 habitants.
Cela va donc l’amener à soumettre les Arlésiennes et les Arlésiens, dès lundi 28 septembre, à une obligation de port du masque plus large.
Et, plus grave, cela va amener les bars et restaurants à une obligation de fermeture à 22 heures au plus tard.
Je relève à ce propos, la situation particulière de la ville d’Arles qui n’est pas, à mon sens, prise en compte par ces mesures : le Centre Hospitalier Joseph-Imbert accueille aujourd’hui 26 septembre, 16 patients dans le service dédié à la Covid. Parmi-eux, deux sont en réanimation, ils sont domiciliés à Istres et à Boulbon. Quant aux autres patients, si trois sont Arlésiens, les autres viennent de Saint-Rémy de Provence, Beaucaire, Fontvieille, Tarascon et Maillane.
Et je note aussi, que les dépistages enregistrés sur le territoire de la Ville d’Arles, concernent également une population issue des alentours. Cela augmente le ratio, sans pour autant que les Arlésiens ne soient particulièrement affectés par le virus.
Evidemment, nul ne peut se réjouir de ces consignes, à l’issue d’une saison qui a très durement éprouvé nos commerces.
Car au fond, porter un masque n’est pas, aujourd’hui, une décision grave : demander aux citoyens d’etre acteurs de la santé publique, en protégeant les siens et ceux qu’ils croisent, est une mesure que chacun d’entre-nous, peut entendre et respecter.
En revanche, les restrictions pour notre économie et nos commerces sont elles, très lourdes de conséquences : nous en sommes tous conscients et c’est pour cela que nous avons sollicité auprès des collectivités territoriales que sont la Région et le Département, des aides qui s’ajouteront à celles que nous demandons à l’Etat.
Fallait-il, dans ce contexte, lancer une campagne de dépistage ?
Ma réponse est oui. Car cela tient toujours du comportement citoyen et responsable: il est important de savoir comment le virus circule, afin de protéger les plus vulnérables. Et nous sommes tous, vulnérables.
Je voudrais dire solennellement, à tous, qu’ils soient acteurs économiques, salariés, retraités, étudiants… que nous serons à leurs côtés pour les aider à traverser la crise.
Et que nous ferons appel à l’extraordinaire solidarité manifestée par tous pendant la feria, pour soutenir nos commerces et notre économie, dès que nous en aurons la possibilité.
Mais nous allons nous battre, nous allons faire en sorte, ensemble, de sortir de cette crise en étant respectueux et solidaires. J’accueillerai lors d’une réunion en tout début de semaine les commerçants arlésiens, pour travailler avec eux sur la façon dont nous pouvons surmonter cette crise.
Nous l’avons déjà prouvé. Nous y parviendrons.
Patrick de Carolis, maire d’Arles.