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Vaccination : le maire renoue le dialogue avec l’ARS

Publié par saries le


Caroline Ageron, directrice de la délégation départementale des Bouches-du-Rhône de l’Agence régionale de santé (ARS) Provence–Alpes–Côte d’Azur, était pour le moins attendue, mercredi 27 janvier, lors de la cellule Covid-Accompagnement hebdomadaire qui réunit les professionnels de santé autour du maire d’Arles.

Elle répondait à l’invitation de Patrick de Carolis, après quelques heurts concernant la vaccination du public, auxquels le maire a répondu en s’adressant au Directeur général de l’ARS et au ministre de la Santé, Olivier Véran. Mais c’est dans un climat apaisé que sa présence a été accueillie, ouvrant la porte au dialogue. Ainsi, finis les débats sur la plate-forme de gestion des rendez-vous et surtout, bienvenue à l’annonce que le nombre de doses de vaccins ne diminuera pas pour Arles (630 par semaine pour une capacité de plus de 1 000 vaccinations). Dans l’attente de quantités suffisantes pour accélérer le rythme, probablement fin février.

Une attention constante

« Si votre organisation n’avait pas été mise en place, nous n’aurions pas pu faire un tel centre sans vous » : dans la bouche de Caroline Ageron, le propos était donc apaisant et rassurant pour ceux qui se dévouent depuis des semaines afin de faire fonctionner le centre de dépistage et de vaccination. Ils s’adressaient aussi, au soutien de la Ville qui a permis de créer un pôle d’agents municipaux, formés pour répondre aux besoins des patients âgés, qui souhaitent prendre rendez-vous sans passer par Internet. Une réponse à la fracture numérique mais aussi aux angoisses de ces Arlésiens quant à leur prise en charge.

« Je suis également intervenu auprès de la députée, Monica Michel, afin qu’elle demande davantage de doses au ministère. Nous avons appris que le département des Bouches-du-Rhône était l’un des plus touchés par la pandémie, en France (sur 100 personnes testés, 10 ont été contaminées par la Covid 19, ndlr). Il est du devoir de l’Etat de nous soutenir et j’ai reçu, évidemment, une réponse favorable de Monica Michel » a expliqué le maire.

De même, la charte Obépine (OBservatoire EPIdémiologique daNs les Eaux usées), qui permet de détecter les traces de contamination, et donc d’évaluer la présence du virus, a été signée par le maire. Arles devrait donc prochainement bénéficier de ces études et ainsi, affiner vaccinations, soins et mesures de protection.

Enfin, et sitôt que le nombre de doses de vaccins sera augmenté, une « vacci-navette » permettra de se rendre dans les villages et hameaux, pour les patients concernés par la première phase de vaccination (+ de 75 ans et/ou souffrant de pathologies spécifiques).

Reste à espérer, et ce fut le vœu partagé par tous, que l’approvisionnement en vaccins s’accélère dès la fin février, afin que l’exemplaire organisation arlésienne réponde aux attentes de tous.