Histoire, Vie locale

Cérémonies du 8 mai : les générations réunies autour du devoir de mémoire

Publié par Marie-Pierre Garrabos le


Depuis les petits élèves de l’école Alan-Johnson du Sambuc jusqu’à René Goudet, 92 ans et ancien combattant en Indochine, élevé au rang de chevalier de la Légion d’honneur, toutes les générations étaient réunies, ce 8 mai 2022, autour des élus d’Arles, pour célébrer la fin de la Seconde guerre mondiale et la victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie. 77 ans après, et plus que jamais alors que la guerre frappe en Europe, tous avaient conscience l’importance de se souvenir, de commémorer.

Les cérémonies se sont succédés tout au long de la journée dans les villages d’Arles, mais c’est devant le monument aux morts du boulevard des Lices que jeunes et moins jeunes se sont rassemblés. Là, les élèves de l’école Henri-Wallon ont chanté la Marseillaise, le jeune Paulin, représentant les écoliers de l’école du Sambuc, a reçu le drapeau du Comité d’Arles du Souvenir Français, et trois jeunes bénévoles, qui portent régulièrement le drapeau du Comité d’Arles du Souvenir Français, se sont vus remettre le diplôme et la médaille de porte-drapeaux. Enfin, Adrien Moutet, Président de l’association étudiante AE2I
de l’IUT Aix-Marseille Université site d’Arles, a lu le message de l’Union Française des associations de combattants et victimes de guerre, avant de déposer une gerbe aux côtés de René Trouchaud, président de l’Union locale des associations de combattants et victimes de guerre.

C’est ensuite un « héros discret » qui a été honoré : René Goudet, militaire dans l’Armée de l’air, a reçu les insignes de chevalier de la Légion d’honneur des mains du général Pierre Velly. Plus tard, le maire d’Arles, Patrick de Carolis, lui a également remis la médaille de la Ville, en précisant que c’était « une décoration bien modeste mais décernée à ceux qui honorent notre ville« , en dressant le portrait de René Goudet, qui a participé au soutien du camp de Dien Bien Phu, en Indochine, et a effectué 384 missions de guerre en 70 heures de vol. Puis, Georges Carlevan, ancien directeur de l’école de Raphèle, promoteur du Musée de la Résistance en pays d’Arles et Jean-Pierre Beau, président du Comité départemental des Bouches-du-Rhône du Concours National de la Résistance et de la Déportation, tous deux très actifs pour faire vivre le devoir de mémoire, ont été distingués et reçus la médaille de la Paix.