Cérémonie du 11-Novembre : se souvenir de la guerre pour espérer la paix

 » A quand la fin de ce cauchemar ? » Les mots du poilu Henri-Eugène Lallier ont résonné avec force, ce 11 novembre 2022, devant le monument aux morts de la ville d’Arles, boulevard des Lices. Si le texte, lu par les étudiants Bertin Buu-Valon et Samuel Daudigeos, faisait allusion à la guerre de 14-18, dont on célébrait le 104ème anniversaire de l’Armistice, les conflits récents et actuels étaient aussi dans tous les esprits. Ceux des élus présents autour de Patrick de Carolis, maire d’Arles, des porte-drapeaux et représentants des associations d’anciens combattants, réunis, avec le piquet d’honneur du 25ème Régiment du génie de l’air d’Istres et les jeunes sapeurs pompiers du centre de secours d’Arles, pour célébrer la Journée nationale de la Victoire et de la Paix. Pour la première fois, la Marseillaise et les marches militaires ont été interprétées par l’Harmonie du Pays d’Arles.

Cette cérémonie est aussi l’occasion de rendre hommage à tous les morts pour la France. Un indispensable devoir de mémoire, défendu dans le message de Patricia Mirallès, secrétaire d’Etat auprès du ministre des armées, chargée des anciens combattants et de la mémoire, que le maire d’Arles a lu et par Marguerite-Marie Decroocq-Blankaert, fille de Poilu et auteure de « Une enfant du Nord raconte la 2nde Guerre mondiale ». La toujours alerte dame a rappelé, dans le texte qu’elle a spécialement écrit, l’importance de se souvenir et d’honorer la mémoire de tous ceux qui ont donné leur vie pour leur pays et pour une certaine idée de la liberté.