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Culture / Patrimoine
Publié par Marie-Pierre Garrabos le
“Mieux qu’un roman-fleuve, un roman océan“, c’est l’argument qui s’impose sur la couverture de ce pavé de plus de 1000 pages, Horcynus Orca, signé de l’italien Stefano d’Arrigo. Il conte l’odyssée d’un marin, en 1943, qui affronte des personnages mythiques, des animaux monstrueux, dans une langue inventive, poétique, elle aussi hors-norme. Si l’auteur a consacré deux décennies à l’écriture de cette aventure, la traduction française a nécessité 10 ans à Monique Baccelli et Antonio Werli.
C’est ce travail d’une exceptionnelle virtuosité que le jury réuni par l’association Atlas a choisi de récompenser par le Grand prix de la ville d’Arles, le 1er novembre 2024. Comme l’a rappelé Claire de Causans, adjointe au maire en charge de la Culture, ce prix incarne l’acte de traduire, et le soutien que la Ville apporte au Collège international des traducteurs, installé à l’espace Van-Gogh et à ses travaux. Le prix a été remis, comme il est d’usage, lors de l’ouverture des 41èmes Assises de la traduction littéraire, le grand rendez-vous des professionnels, largement ouvert au grand public. Tous les ans, il permet de comprendre l’importance de ce travail pour transmettre les mots et les cultures d’autres contrées, à travers des tables rondes et des ateliers ouverts à tous.
Cette année, dans le contexte géopolitique que traverse le monde, le thème des rencontres, “Dialogues”, prend une résonance particulière. “Nous choisissons le dialogue face à la polémique, à la querelle, aux faux débats” a présenté Margot N’Guyen Béraud, présidente de l’association Atlas, organisatrice des Assises. “Un rendez-vous qui fait que depuis 40 ans, un dialogue permanent existe entre les cultures et les différences” a rappelé Claire de Causans.