Festivités, Histoire

80e anniversaire de la libération d’Arles : une journée de mémoire et de festivités

À l'occasion du 80ème anniversaire de sa libération, la ville d'Arles commémorera le 23 août l'exploit de ses résistants qui, en 1944, ont libéré seuls la ville.

Publié par Chloé Blanc le


Le 23 août prochain, Arles commémorera le 80ème anniversaire de sa libération et rendra hommage aux résistants qui, dès le 22 août 1944, ont combattu pour délivrer la ville de l’occupation allemande. Cette journée sera ponctuée de cérémonies et d’événements festifs.

Retrouvez les témoignages des Arlésiens qui ont vécu l’occupation, les bombardements, la libération et la reconstruction de la ville, sur notre page spéciale.

Au programme :

  • À 16h30, place de la République, rassemblement de véhicules d’époque, et défilé jusqu’à la place Lamartine.
  • À 18h, cérémonie commémorative place Lamartine, haut lieu des combats de la libération. Avec l’exposition du char Sherman utilisé dans le film Fury – les chars Sherman symbolisant l’armée américaine lors de la Seconde Guerre mondiale.
  • À partir de 19h, bal populaire place Lamartine.

Pour plus de détails concernant le programme, veuillez consulter l‘agenda en ligne.

22, 23 et 24 août 1944 : Arles se libère

Il y a 80 ans, les résistants arlésiens ont libéré à eux seuls la ville au prix de combats acharnés.

Sous l’effet du débarquement de Provence, le 22 août, les Forces Françaises de l’Intérieur (FFI) de Raphèle lancent leur offensive près du château de Barbegal, où se situe l’état-major allemand. 
En ville, les FFI prennent possession des bâtiments stratégiques et libèrent les otages tandis que d’autres résistants occupent l’usine Sud Électrique à Pont-de-Crau pour éviter sa destruction.
À la tombée de la nuit, les FFI organisent la défense de la ville.

Le 23 août, les Allemands lancent une contre-attaque au nord d’Arles. Les combats s’intensifient autour de la place Lamartine, où des barricades sont érigées. La population se réfugie dans les cryptoportiques. 
Des renforts arrivent de Port-Saint-Louis, Mas-Thibert et Salin-de-Giraud. Les troupes allemandes se retirent en emmenant vingt otages. Julien Chavoutier, chef de la résistance locale, lance un ultimatum : « Pour un otage malmené, je ferai dix prisonniers ». Les otages sont finalement libérés.

Le 24 août 1944, les premiers soldats américains entrent dans une ville libérée, acclamés par une population en liesse.