2023, une année de transformation pour l’hôpital d’Arles

« 2023 sera une année de transformation et de coopération avec nos partenaires au service des patients ». Lors de la cérémonie des voeux de l’hôpital Joseph-Imbert, Sylvia Breton, nommée en tout début d’année directrice de l’hôpital d’Arles, des hôpitaux des Portes de Camargue et des Ehpad de Maussane et de Saint-Rémy-de-Provence, a résumé l’ambition qu’elle porte pour l’établissement. 2023 verra en effet le début des travaux (d’un montant très important de 25 millions d’euros) pour regrouper sur le site de l’hôpital les activités de la clinique Jeanne-d’Arc. Le projet est un exemple pionnier de coopération public-privé « au profit des patients » a précisé Sylvia Breton. En 2023 toujours, l’hôpital devra se soumettre à la visite de certification délivrée par la Haute autorité de santé (Has) et vise le plus haut niveau de certification « qui est une garantie de de qualité et de sécurité dans la prise en charge des patients ».

En revenant sur le déroulement de l’année 2022, marquée par une crise inégalée du recrutement, et une cyberattaque très violente, Sylvia Breton a voulu souligner « l’ingéniosité, le professionnalisme des personnels de toutes les catégories, médicale et non-médicale ».

Le docteur Sylvie Michel, présidente de la Commission médicale d’Etablissement, est elle aussi revenue sur l’année 2022, en mentionnant les avancées : des recrutements au sein du pôle Femme-Mère-Enfant qui va permettre de donner une nouvelle ambition à la maternité pour offrir une prise en charge élargie pour les patientes, la création d’une Unité mobile de soins palliatifs. Pour 2023, le docteur Michel a annoncé la modernisation du laboratoire d’analyses, le doublement des capacités d’accueil de la réanimation, la restructuration des pôles de chirurgie et de réanimation cardiaque.

Autant de projets qui ont fait dire au maire d’Arles que « l’hôpital aurait toujours le soutien de la municipalité. Car, la crise sanitaire a montré, outre le sacerdoce des agents, la place centrale qu’occupent qu’occupent les hôpitaux d’Arles et de Tarascon pour une population qui manque de médecins de ville. » Après avoir souhaité la bienvenue à la nouvelle directrice, Patrick de Carolis a également mis en avant la nécessaire coopération entre soignants du public et du privé, l’indispensable projet qui associe l’hôpital et la clinique et l’importance d’un hôpital pour les habitants d’une ville moyenne comme Arles. Enfin, le maire d’Arles s’est réjoui du nouvel élan donné à la maternité : « naître dans une ville, a-t-il rappelé, c’est avoir un lien impalpable mais unique avec cette ville ».

Retrouvez l’interview de Sylvia Breton dans le dernier numéro d’Arles Info.