Le système de vidéo-protection

La vidéo-protection à Arles

Actuellement, 190 caméras sont installées dans l’agglomération d’Arles, soit 136 caméras dans l’espace public, 37 au parking des Lices et 17 dans les bâtiments publics. Tous les emplacements sont déterminés avec les forces de la Police nationale, pour les zones urbaines, et de la Gendarmerie pour les zones rurales, et le Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance et de la radicalisation* ( *Cette politique s’inscrit dans le respect du Règlement général sur la protection des données (RGPD).). Les installations les plus récentes concernent plusieurs axes du centre et des quartiers périphériques, le stade Fournier, les lycées et la D24 et la D35, dans les hameaux.

En juillet 2020, le conseil municipal a sollicité des aides auprès du Fonds interministériel de la prévention de la délinquance et de la radicalisation (FIPDR) à hauteur de 40 % du montant total et du conseil départemental des Bouches-du-Rhône (20 %) pour remplacer du matériel obsolète et équiper de nouveaux sites.

En 2021, 30 caméras supplémentaires ont été installées, en ville et dans la zone commerciale de Fourchon.

Enfin, l’objectif est de mettre en place la video-verbalisation, dans le respect de la procédure et de la législation (arrêté municipal, autorisation préfectorale, mise en place de la signalétique sur le terrain) et après formation des agents. Ce système permet de verbaliser certaines infractions du code de la route à distance, sans qu’un agent se rende sur place.

Le Centre de supervision urbain (CSU)

La vidéo-protection est un outil efficace de lutte contre les actes de délinquance commis sur la voie publique, notamment les vols avec violence. Les caméras placées en ville sont reliées aux écrans installés au Centre de supervision urbain, géré par la Police municipale. Les agents opérateurs vidéo surveillent les images et alertent la police municipale ou la police nationale en cas de nécessité. Des images peuvent être transmises aux forces de police nationale, uniquement sur réquisition judiciaire.

Toutes les images sont automatiquement détruites au bout de 15 jours, selon la loi Informatique et libertés.
Relié aux caméras installées dans la ville, le CSU est doté de huit écrans. À terme, des agents se relaieront pour assurer une exploitation 24 heures sur 24 et un suivi constant.