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Si des Celtes et des Grecs s’étaient déjà établis à Arles, une colonie romaine du nom d’Arelate est fondée vers 46 av. J.-C. par Jules César. À la fin de l’Antiquité, la ville devint une résidence impériale puis un centre religieux de premier ordre durant tout le Moyen Âge. Arles offre donc un exemple intéressant d’adaptation d’une cité antique à la civilisation de l’Europe médiévale.
À ce titre, les six monuments ouverts à la visite appartiennent au bien « Arles, monuments romains et romans » inscrit sur la liste du patrimoine mondial en 1981. L’ensemble d’Arles participe également au bien culturel en série « Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France » inscrit sur la liste du patrimoine mondial en 1998.
Emblème d’Arles, l’amphithéâtre est construit à la fin du Ier siècle pour accueillir 21 000 spectateurs qui assistent à des jeux et des combats. Au Moyen Âge, le monument est transformé en quartier d’habitation et ne retrouve sa fonction initiale qu’au XIXe siècle. Aujourd’hui, des manifestations taurines s’y tiennent régulièrement.
Photo : ©Eisenlohr
Achevé vers 12 avant notre ère, le théâtre est bâti au cœur de la cité antique. Le réemploi des pierres aux siècles suivants pour construire d’autres édifices finit par en faire oublier sa fonction initiale qui n’a été redécouverte qu’à la fin du XVIIe siècle. Conçu à l’origine pour les représentations théâtrales, il accueille désormais de nombreux festivals.
Photo : ©H.L.Casès
Le cloître Saint-Trophime jouxte l’église éponyme et ancienne cathédrale. Bâti pour les chanoines, les deux premières galeries, romanes datent du XIIe siècle, auxquelles ont été ajoutées au XIVe siècle deux autres galeries de style gothique. Elles offrent à la vue des visiteurs des sculptures d’une exceptionnelle qualité qui relatent des épisodes bibliques et des légendes locales.
Photo : ©A.Cartelli
Comme toutes les villes romaines, Arelate possédait un vaste forum aujourd’hui disparu. Pour l’aménager, les architectes romains ont construit un système robuste de galeries voûtées qui servaient de soubassement. Redécouvert progressivement du XVIIe au XXe siècles, ce lieu insolite invite à une flânerie hors du temps.
Photo : ©Eisenlohr
Lieux publics des plus fréquentés, les thermes sont indispensables au confort à l’époque romaine. En plus des soins du corps, la population s’y retrouve pour pratiquer du sport, commercer, bavarder… Partiellement dégagés, les thermes de Constantin datent du IVe siècle. Des bassins ainsi que le système de chauffage par le sol et les murs sont encore bien visible.
Photo : ©Eisenlohr
La nécropole des Alyscamps (Champs Élysées) accueille des sépultures du Ier siècle avant notre ère jusqu’au XVe siècle. Important dans l’Antiquité, le cimetière devient l’un des plus vastes et des plus célèbres du Moyen Âge. De son immensité, il reste un site romantique composé d’une église romane et d’une allée de sarcophages aménagée au XVIIIe siècle et peint par van Gogh et Gauguin.
Photo : ©A.Cartelli
Le site internet du patrimoine d’Arles présente une riche base de données sur l’histoire, l’archéologie et l’architecture de la ville. 125 édifices et 10 sites sont décrits au travers des 23 quartiers et hameaux de la commune d’Arles. Ces descriptions sont complétées par la mise à disposition de plus de 1500 documents.
L’inscription sur la liste du patrimoine mondial : Arles monuments romains et romans et Chemins de Saint-Jacques de Compostelle en France