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Un vaste projet d’aménagement va voir le jour sur cette friche de 5 hectares, située à proximité de l’hyper-centre d’Arles, de l’axe routier de Pont-de-Crau, de la Fondation Luma, de l’IUT et de l’école MoPa.
Ce foncier disponible constitue pour la Ville une formidable opportunité pour y développer un projet autour de l’image, thématique qui structure l’ADN d’Arles qui accueille les Rencontres de la photographie, l’École Nationale Supérieure de la photographie, des studios numériques et formations de premier plan.
Un appel à manifestation d’intérêt
Lancé au printemps 2023, celui-ci vise à trouver un aménageur pour concevoir ce nouveau quartier de l’image : un éco-quartier méditerranéen dont l’identité sera marquée par l’image numérique fixe et animée et où cohabiteront entreprises, centres dédiés à la formation, logements pour étudiants et plus classiques ainsi que des activités ludiques.
Planning prévisionnel :
Ce site exceptionnel en entrée de centre-ville, dotée d’une chapelle du XVIIIe, fut monastère des Récollets, puis lycée, hôpital militaire et enfin collège, où de nombreux Arlésiens ont effectué leur cursus scolaire. Reconverti depuis de nombreuses années en espace associatif, sans adaptation bâtimentaire véritable, ce lieu mérite une valorisation et une rénovation pour assurer la préservation de ce patrimoine.
Il va faire l’objet d’une rénovation de grande ampleur et accueillir prochainement une maison de santé, 69 logements multigénérationnels, des associations et événements culturels. L’équipement connaîtra une mise aux normes totale (accessibilité, etc.). La Ville retrouvera la propriété des bâtis anciens rénovés pour y accueillir six salles associatives et un hall d’exposition, 27 places de stationnement et locaux vélos, 436 m² destinés à installer un pôle médical ainsi qu’une salle polyvalente de 513 m² au sein de la Chapelle proposant 150 places. Enfin, un espace commerces-restaurant est également prévu.
Un projet équilibré respectueux du lieu Les architecte Nathalie d’Artigues et Jean-Michel Wilmotte ont été lauréat de l’Appel à Manifestation d’intérêt lancé en 2023, avec un projet de rénovation dans le strict respect du cahier des charges imposé par la Ville, propose une densité raisonnable pour les nouveaux logements qui prendront place dans la cour.
La revalorisation d’une entrée de ville Avec cette opération qui figure dans le programme national « Action cœur de ville » et le dispositif « Réinventons nos cœurs de ville », la Ville d’Arles confirme son engagement dans la valorisation d’un patrimoine majeur et structurant. Réhabilitation du quartier de la Cavalerie, de l’avenue Victor Hugo, du rond-point Lamartine et prochainement de l’avenue Stalingrad contribuent à cette métamorphose.
Calendrier du projet :
« Nous allons redonner un nouvel usage à ce site emblématique et favoriser sa réappropriation par les Arlésiens » Jean-Michel Wilmotte, architecte en charge du projet.
On se rend depuis Pont-de-Crau dans ce coin de Camargue, étonnamment préservé : au total, le site des marais de Beauchamp classé zone Natura 2000 représente 800 hectares de zone humide, récemment incluses au Parc naturel régional des Alpilles, lui-même vaste de 51 000 hectares. 10 hectares sont occupés par le jardin dit des Avettes, où se tiennent des activités ludiques (kayak, écoles de sport…). Ce dernier site est dégradé et s’intègre dans le projet de réhabilitation des marais, qui proposera aussi un espace promenade, avec des activités tournées vers la nature, des sentiers d’interprétation et des équipements plus lourds tel un parking et des pistes cyclables. L’intégration à la charte des Alpilles facilitera son accès aux randonneurs.
Le projet représente un million d’euros et entrera dans sa phase d’études en 2024. En 2023, le Marais de Beauchamp a été intégré au périmètre du Parc naturel régional naturel des Alpilles.
« Arles compte désormais deux Parcs naturels : celui des Alpilles et celui de Camargue, ce qui est exceptionnel » Catherine Balguerie-Raulet, adjointe au maire d’Arles, déléguée à la transition écologique et énergétique, la biodiversité, et les espaces naturels.
Depuis Trinquetaille, l’ancienne gare maritime offre une vue sublime sur la ville, de l’autre côté du Rhône. D’une surface de 2 hectares, le site dont l’usage a été abandonné, appartient à la SNCF.
La Ville et la communauté d’agglomération Arles-Crau-Camargue-Montagnette travaillent à co-construire avec la SNCF un projet d’hôtel de luxe sur le site, qui intégrerait une salle de congrès, des logements et éventuellement, des espaces de co-working ou de formation.
Construit dans les années 70, le quartier de Barriol se trouve séparé de la ville centre par la RN113 et souffre de cette situation d’enclavement. Composé d’un habitat essentiellement social, le quartier vient d’être retenu dans le Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU), lancé en 2014 et qui prévoit la transformation en France de 450 quartiers prioritaires de la politique de la ville d’ici 2030.
Les objectifs du projet
L’habitat
d’énergie. Il est envisagé également la construction de 225 nouveaux logements (logements sociaux, intermédiaires et à loyers libres) afin d’accueillir des habitants aux profils et aux besoins différents : étudiants, jeunes familles, personnes âgées…
La réhabilitation comprend aussi celle des parties communes et également des bas d’immeubles pour rendre les résidences plus agréables. Comment rendre l’entrée de son immeuble sûre et accueillante ? où garer les voitures ? comment organiser l’espace afin que les enfants puissent jouer, les voisins se retrouver ? Ce sont ces questions qui seront débattues avec les habitants afin de trouver les solutions les plus adaptées.
La modernisation du quartier, la nécessité d’améliorer ses liaisons avec le reste de la ville va nécessiter la destruction de 200 logements environ. Une procédure que les bailleurs sociaux concernés (13 Habitat et Grand Delta Habitat) vont mener en accompagnant les familles concernées étape par étape et en leur donnant le temps de faire leur choix. Il sera proposé à chaque famille plusieurs solutions de relogement, dans le quartier, à Arles ou ailleurs, adaptées à leur choix, à leurs habitudes de vie.
72 000 m2 d’espaces publics réhabilités
La création de trois nouvelles rues, de places, de cheminements réservés aux piétons va répondre à deux objectifs majeurs : rendre plus facile les liaisons entre le quartier et le reste de la ville et, dans le quartier, favoriser une circulation apaisée des piétons, des cyclistes et des voitures. Pour cela, il est nécessaire aussi d’organiser le stationnement. Enfin, la plantation d’arbres, la transformation de l’avenue Salvador-Allende en parc linéaire va contribuer à créer un cadre de vie apaisant, plus frais en été, davantage en phase avec les aspirations d’aujourd’hui.
Les équipements
Offrir à tous les habitants du quartier, des plus petits jusqu’aux plus âgés, des espaces et des activités, tout en favorisant le croisement des générations, c’est le grand axe de développement. Pour commencer, le centre médical restera à Barriol. Le centre social Christian-Chèze va être réhabilité et agrandi, tout comme la crèche, qui passera de 20 à 50 places. Un espace intergénérationnel pourra être aménagé, à quelques pas des écoles. Enfin, un nouveau bâtiment va être construit afin d’accueillir le Conservatoire de musique du Pays d’Arles.
Les commerces et l’économie
Des commerces accueillants, des entreprises, c’est l’une des clés pour renforcer le dynamisme du quartier. Le centre commercial existant, dégradé, va être remplacé par un équipement mieux adapté aux nouveaux styles de vie. Pour faciliter le quotidien des habitants et recréer une atmosphère de convivialité dans chaque îlot, des surfaces commerciales seront implantées en rez-de-chaussée des immeubles. La création d’une place centrale permet aussi d’envisager d’accueillir un marché.
Qui porte le projet ?
Coût du projet : 120 millions d’euros
Calendrier
Où s’informer ?
A la Maison du Projet, installé dans le centre social Christian-Chèze.
Sur l’autoroute qui relie Gênes à Barcelone, il s’agit de compléter un chaînon manquant de 13 km : une portion d’autoroute entre Saint-Martin-de-Crau et Saint-Gilles, en lieu et place d’une route nationale qui voit passer 80 000 véhicules/jour et un nombre considérable de poids lourds quasiment en centre-ville. Cette voie coupe également le quartier de Barriol (quartier Politique de la Ville), et crée une cassure urbaine qui s’ajoute à la dangerosité de la voie, particulièrement accidentogène et à la pollution de l’air.
Un dossier prioritaire pour l’État
Classé « prioritaire » par le Gouvernement en juillet 2013, dans le cadre du Schéma national des infrastructures de transport (SNIT) et de la Commission « Mobilité 21 », le dossier a exigé de longs préparatifs : au terme de nombreuses concertations, expositions et un travail de concert entre la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL), la Ville d’Arles et la Chambre de commerce et d’industrie du pays d’Arles (CCIPA), le fuseau d’étude Sud Vigueirat d’une largeur de 300 mètres a été délimité, dans lequel le tronçon long de 13 km sera situé.
Ce tracé de 13 kilomètres en 2 fois 2 voies prendra son origine sur l’A54 à l’ouest, au niveau de l’échangeur d’Eyminy, franchira le Rhône et se poursuivra au Sud du canal du Vigueirat qu’il traversera pour rejoindre la RN 113 au lieu dit « Balarin » à l’est d’Arles.
Recréer un boulevard urbain avec pistes cyclables Le projet, attendu pour 2029, permettra à la Ville de se « recoudre » en transformant la RN 113 débarrassée de sa circulation, en boulevard urbain. Un ouvrage précieux, qui élargi le centre urbain, désenclave des quartiers comme Barriol, les Semestres et Plan du Bourg et permet d’imaginer d’autres projets à l’instar d’un port de plaisance et la naissance du quartier Van Gogh.
En même temps que le projet de contournement autoroutier, s’est toujours posée la question de l’aménagement du tronçon de la RN 113 qui traverse le centre d’Arles. Pour l’instant, le tronçon a des allures d’autoroute : trois voies de circulation dans chaque sens créent une muraille infranchissable au cœur d’Arles. Ce tronçon, long de 10,5 kilomètres entre le décrochage autoroutier au niveau de Balarin et la gare de péage de Nîmes, s’étale sur une largeur de 20 à 25 mètres. Ce sont autant de m2 que l’on peut exploiter pour imaginer une voie d’accès à la ville débarrassée au maximum de la circulation de transit, mais accessible aux transports en commun, aux vélos, aux piétons, pour rétablir des liaisons entre les différents quartiers de la ville. C’est Barriol qui sera ainsi désenclavé (voir aussi notre dossier p. 19). Ce sont enfin les abords du canal d’Arles à Bouc au nord qui pourront être exploités.
Autour du maire d’Arles, Patrick de Carolis, les adjoints Sophie Aspord, Catherine Balguerie-Raulet, Pierre Raviol, la conseillère municipale Marie-Amélie Ferrand-Coccia, ont travaillé à un scénario, avec la direction du développement territorial de la Ville et le bureau d’études Egis. Ce projet sera annexé au dossier de l’enquête publique sur le contournement autoroutier et avant cela, dès cet été, présenté aux Arlésiens lors plusieurs réunions publiques. L’enjeu est en effet primordial : avec la transformation du quartier de Barriol, l’aménagement du site des Papeteries Etienne en zone d’activité économique, la modernisation de la circulation dans la zone de Fourchon, cette nouvelle voie de circulation sera un axe fort du développement de la ville.
Nées en 1911 et fermées en 2009, les Papeteries Etienne ont pendant près d’un siècle, été l’un des fleurons de l’économie arlésienne. Aujourd’hui, confié à la communauté d’agglomération Arles-Crau-Camargue-Montagnette, le site de 24 hectares s’ouvre notamment aux Rencontres de la photographie. Deux des plus anciens bâtiments, en cours de rénovation, abriteront tout le mobilier des expositions des Rencontres d’Arles (comptoirs d’accueil, vitrines, éléments scénographiques réutilisés d’une édition à l’autre). Cette première tranche de travaux prévoit également la création d’une esplanade et d’un jardin côté Rhône. Un espace qui sera ouvert aux Arlésiens et pourra également accueillir des expositions ou d’autres manifestations culturelles. La livraison de ce chantier d’un coût de 3M€ (60% ACCM, 40% Etat) est prévu pour février 2025.
Rachetée en 2023 par la Ville, l’ancienne voie SNCF qui parcourt la ville du secteur des Alyscamps au pont Van-Gogh a vocation à devenir une voie verte aménagée pour la promenade, la végétalisation et les mobilités actives.
Initiée en 2023, la transmission du parc de la SEMPA au bailleur Vilogia s’accompagne depuis de travaux de rénovation. Un investissement de près de 40 millions d’euros est programmé sur la totalité du parc dont 20 millions d’euros à Griffeuille. Dans le quartier du Trébon, le bailleur 13 Habitat a annoncé en 2023 un plan massif de rénovation à hauteur de 25 millions d’euros, pour un investissement de 50 millions d’euros sur la totalité de son parc arlésien, d’ici 2027.