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Une seule solution, cette année, pour admirer les toros de la feria du Riz : avoir sa place dans les arènes. En effet, contexte sanitaire oblige, le public ne pourra pas les voir aux corrales de Gimeaux avant les corridas. Mais les toros de la feria sont bien arrivés à l’Espace toros mardi 8 septembre, dans deux camions en provenance d’Espagne. 20 toros, issus de 10 élevages différents ont débarqués un à un sur le sol arlésien après avoir quitter leurs champs espagnols pour un long voyage nocturne. Une opération toujours délicate, à laquelle assistent d’un œil anxieux un groupe restreint de professionnels, composé du directeur des arènes Jean-Baptiste Jalabert, de quelques employés des arènes, et des éleveurs des toros. Il y a d’abord l’attente des camions. On remplit les abreuvoir, arrose le sable des corrales, tapote sur son téléphone pour savoir on en est le convoi. On tue le temps en commentant les dernières actualités taurines, en décrivant tel ou tel toro qui est en route.
« Ils ont passé Nîmes ? » demande le représentant de l’élevage Zalduendo, à l’affiche dimanche. « En arrivant, il faut que les toros boivent, se reposent, puis mangent » insiste-t-il. Quelques minutes plus tard, les premières bêtes sortaient du premier camion, puis se faufilaient au petit trot dans un étroit couloir pour rejoindre leurs corrales. Les portes en fer s’ouvrent et se ferment pour les guider dans ce labyrinthe. Les hommes chuchotent et se cachent pour ne pas perturber les toros. « Tout s’est bien passé » soufflait Jean-Baptiste Jalabert une fois le débarquement terminé. Jeudi 10 septembre, la nouvelle Commission taurine passera aux corrales pour s’assurer que la morphologie des toros est conforme au prestige des arènes d’Arles. Samedi, le premier lot quittera Gimeaux pour rejoindre l’amphithéâtre. Et à 17 heures, le premier toro de la feria jaillira du toril.
Cartels, réservations et consignes sanitaires aux arènes ici.