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Culture / Patrimoine
Publié par Marie-Pierre Garrabos le
Un brouillard teinté de jaune au lever de rideau, une pluie de confettis qui s’abat sur les spectateurs à la fin : on peut voir dans la mise en scène de la présentation de la saison du théâtre d’Arles une heureuse symbolique. Comme l’a martelé Dominique Bluzet, le nouveau directeur, “une présentation de saison, c’est un moment de joie et le théâtre d’Arles doit être rempli d’artistes, de public qui y viendront pour rire, pour pleurer, pour réfléchir.” Après avoir rappelé que sous la houlette de ce nouveau directeur, également à la tête des salles Les Bernardines et le Gymnase à Marseille et le Grand Théâtre de Provence à Aix, les Arlésiens pourraient profiter d’échanges, de productions communes entre toutes ces structures, le maire d’Arles, Patrick de Carolis, a salué en lui une immense qualité, “son rapport au public. Il veut toucher le public et l’accompagner.”
Et Dominique Bluzet s’est empressé tout au long de la présentation des différents spectacles qui seront proposés cette année de confirmer cette affirmation. “Nous avons bâti la programmation pour que tous les Arlésiens aient envie de venir au théâtre au moins une fois, pour y rire, pour y pleurer, pour y réfléchir et y vivre des émotions.” On le prend facilement au mot en feuilletant le programme : on verra donc des stars, Camille Cottin dans une création “Le rendez-vous” en décembre, Fabrice Luchini dans une lecture de Victor-Hugo, le musicien Jean-François Zygel, mais aussi des artistes locaux. De la danse, du cirque, de la danse et de la réalité virtuelle, des créations originales, des reprises de grands succès vont rythmer la saison. Pour la première fois, il y aura aussi la possibilité d’aller voir, dans un bus spécialement affrété, deux spectacles à Aix et à Marseille, la comédie musicale “La mélodie du bonheur” à Aix et “20 000 lieues sous les mers” à Marseille.
L’enthousiasme de Dominique Bluzet a marqué un premier point : à la fin de sa présentation, les Arlésiens se bousculaient pour retenir leurs places.