Conflits en Afrique du Nord : une stèle pour se souvenir des victimes

“Cette stèle dit notre respect et notre devoir de mémoire”. C’est par ces mots que le maire d’Arles Patrick de Carolis a conclu son discours, le mardi 26 mars 2024, avant de dévoiler la stèle érigée par la Ville d’Arles dans le jardin d’été, en hommage aux morts et disparus lors des conflits du Maroc, de Tunisie et d’Algérie. “Passant souviens-toi” peut-on lire sur la plaque apposée sur la pierre.

Se souvenir, pour ne pas oublier que des centaines de milliers de combattants et de civils ont laissé leurs vies lors des conflits impliquant la France en Afrique du Nord. “Après la mort, les blessures, l’arrachement de la terre, un autre combat attendait les familles : la reconnaissance d’un peuple auquel ils appartiennent de droit” a aussi relevé Patrick de Carolis, pensant notamment aux Harkis qui, depuis le 12 mai dernier, peuvent aussi se recueillir sur la stèle érigée à Mas-Thibert en la mémoire du Bachaga Boualam.

Avant d’entonner le chant des Africains, Kader Guelfout, président de l’association des rapatriés du Pays d’Arles, a dit toute sa reconnaissance “au maire et à la Ville d’Arles d’avoir fait installer ces deux symboles forts de notre histoire”.

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