Avec Les Suds, à Arles, de la musique et un accord

Assurer la pérennité et l’avenir du festival Les Suds, à Arles : c’est l’objet de la convention qui a été signée le 12 mai 2023, entre le maire d’Arles, Patrick de Carolis, et la présidente du festival de musiques du monde, Marie-José Justamond. La programmation de la 28ème édition, qui se déroulera du 10 au 16 juillet, a également été présentée en salle d’honneur de l’hôtel de ville.

« Depuis 28 ans, une histoire s’est construite entre le festival les Suds, à Arles et la ville » : Claire de Causans, adjointe au maire, déléguée à la culture, a accueilli l’équipe du festival, la conseillère départementale Mandy Graillon, le conseiller régional Michel Bissière, le représentant de la Drac et le public pour la présentation de la 28ème édition en rappelant tout ce qui liait ce grand rendez-vous consacré aux musiques du monde et Arles. « Grâce au festival, Arles est fertile, précieuse, créative, multiple » a soulignée l’élue. La qualité de sa programmation assure la confiance et la fidélité d’un nombre toujours plus important de spectateurs – 50 000 environ par an, et contribue à la renommée d’Arles. De plus, les retombées économiques du festival ont été évaluées à 2 761 000 euros en 2019 par l’association qui le gère et un cabinet indépendant. Autant de raisons qui incitent la Ville à assurer l’avenir et la pérennité du festival à Arles. C’est ce que permet la convention, signée pour 4 ans, et qui rappelle que la Ville, outre une subvention annuelle de 80 000 euros maximum, s’engage à soutenir le festival grâce à la mise à disposition d’agents, de locaux et de matériel. Cette aide « en nature » est estimée à plus de 125 830 euros.

« Merci de cet engagement, c’est important et rassurant pour nous » ont répondu Marie-José Justamond, présidente et fondatrice du festival et Stéphane Krasniewski, son directeur. Celui-ci a présenté le programme de la 28ème édition, dont l’Iran et le combat des Iraniennes sera l’un des fils rouges. A côté des grands concerts au théâtre antique, des moments précieux en début de soirée dans la cour de l’Archevêché, de tous les rendez-vous musicaux gratuits en ville tout au long de la journée et des 40 stages, on note quelques nouveautés : deux « nuits » dans deux jardins, le jardin d’été (15 juillet) et le jardin Hortus (14 juillet), une « nuit tropicale » pour la première fois dans les coursives des arènes ( 10 juillet). Tinariwen, Avishai Cohen, Combo Chimbita, Parranda La Cruz, Nana Benz du Togo et bien d’autres feront résonner les rythmes et les récits d’Algérie, du Togo, du Mali, d’Israël, de Cuba, d’Espagne, du Kurdistan, d’Amérique du Sud et même d’Inde, tous les jours, de 10 heures à plus de minuit, pendant 7 jours ! Comme le résume Stéphane Krasniewski, « les musiques du monde, c’est une façon de dire le monde avec générosité et passion« .

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