Vie locale

Arles célèbre les 80 ans de sa Libération

Publié par Mélanie Cristianini le

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Ce vendredi 23 août 2024, Arles s’est souvenue d’un moment bien particulier de son histoire. Celui où les résistants Arlésiens ont combattu pour libérer seuls leur ville de l’occupation allemande.
Pour rendre hommage au courage des résistants Arlésiens et célébrer cette liberté chèrement acquise, la ville avait organisé une journée de commémoration, ponctuée d’un défilé, d’une cérémonie et d’une soirée festive.

Arles se souvient. Il y a 80 ans jour pour jour, les combattants Arlésiens se rassemblent ici même. Des barricades sont montées et les combats se concentrent place Lamartine tandis que la population se réfugie aux cryptoportiques. Des renforts viennent de Port Saint-Louis, Mas-Thibert et Salin-de-Giraud.

Arles vaillante cité
En 1949, la croix de guerre est décernée à la Ville d’Arles. La citation du secrétaire d’État aux Forces armées, qui accompagne cette attribution est lue par la jeune lauréate du Concours de la Résistance et de la Déportation, en 2019, Chloé Blanc.
Arles, vaillante cité qui sous l’impulsion de chefs énergiques a résisté à l’ennemi, en supportant avec un tranquille courage et une foi ardente, de durs sacrifices.
230 tués, de nombreux blessés, 80 déportés et internés, 2400 immeubles détruits dont 511 totalement par fait de guerre ou représailles. À l’appel du chef, 200 hommes se sont levés les armes à la main et ont livré un dur combat les 22, 23 et 24 août 1944 contre un ennemi très supérieur en effectifs et en moyens, le tenant en échec et épargnant à la Cité des représailles nouvelles.


Ce que nous célébrons ici, c’est le cri de la liberté. Celui qui rompt tous les silences et qui permet, dans notre démocratie, de dire, de défendre, d’oser, de déplorer ou de critiquer tout en se respectant. Le Maire d’Arles, Patrick de Carolis salue le courage des hommes et femmes qui ont joué un rôle important dans l’organisation de cette libération. Et c’est à ceux qui ont bravé la peur, à ceux qui ont bravé l’occupant, à ceux qui ont voulu quel qu’en soit le prix, que la liberté revienne, qu’Arles le doit. Ne l’oublions pas. Et souvenons nous de ceux qui ont laissé leur vie.
Un hommage est rendu aux dix jeunes libérateurs, morts aux combats : André Benoit, Pierre Euzeby, Francis Benson, Jean Eyral, Elie Giraud, Paul Lacroix, Luigi Natali, Fleury Prudon, Gustave Eyglument, Emile Barrere.