Wip, le cabinet de curiosités des étudiants de l’École de la photo

80 photos, comme autant de petites fenêtres sur la sensibilité artistique des étudiants de l’Ecole nationale supérieure de photographie (ENSP). Ainsi se décline l’exposition Wip – pour Work in progress – qui chaque année donne à voir le travail des étudiants du prestigieux établissement arlésien. Faute de lieu disponible, l’édition 2020 devait avoir les murs de la ville pour salle d’exposition, mais l’annulation des Rencontres d’Arles a libéré des espaces, et Wip s’est installée à La Croisière où elle côtoie six autres expositions. On y découvre donc le travail des étudiants, comme on feuillette un livre. « Les photos sont représentatives du projet artistique de chacun. Il n’y a pas de thème imposé, mais un dialogue entre le lieu d’exposition et les œuvres » expliquent Lucie Kerzerho, Adrien Julliard et Julie Bouchardon.

Ils font partie de l’équipe de l’association des étudiants de l’ENSP qui a monté Wip 2020 en partenariat avec l’association du Méjan et le soutien de leur école. 45 élèves photographes signent les clichés, de l’étudiant de première année dont c’est la toute première expo, aux diplômées à la renommée naissante. Siouzie Albiach est de celles-là. Wip offre un échantillon de sa série – finaliste du Prix Levallois – sur des lieux à l’abandon au Japon. On croise aussi sur les murs de La Croisière les rues d’Arles vidées par le confinement, des militaires suisses, une voiture en équilibre sur la neige, et même une poignée de courts métrages. Un « cabinet de curiosités » à visiter tous les jours de 13h à 19h jusqu’au 31 août, et plus si affinités.

Les photos de l’exposition sont à voir ici.
Notre article sur la saison estivale à La Croisière sont à lire ici.