Moulès : top départ pour la concertation

On se connait tous, mais on se présente quand même, dans la salle de la mairie annexe de Moulès mardi 28 mars, où se tient la première réunion du Comité d’Intérêt de Village (CIV). On commence par la présidente de l’association des parents d’élèves et puis, Thérèse-Annie François, ancienne élue du village, puis des représentants d’autres associations, de simples citoyens… Et puis on termine par les élus : Sophie Aspord, Antoine Parra, Denis Bausch, adjoint spécial de Moulès, Patrick de Carolis et Michel Navarro.

On se connait tous, mais la réunion démarre doucement : « merci de vous investir pour votre village » commence le maire et laisse Denis Bausch évoquer les 750 000€ d’investissement sur la voirie du village en 2023 (chemin de l’Ilon, chemin de Saunier, chemin de Saint-Hyppolite), qui s’ajoutent aux 350 000 investis l’an dernier. Il parle aussi de la classe sauvée à Yves-Montand, grâce au rapprochement avec Raphèle, du terrain de tennis rénové, de la venue du garde-champêtre et cette année, de la rénovation du plateau sportif, l’extension du boulodrome, les travaux à l’école encore…

Comment voyez-vous le village de demain?

Petit à petit, après que Patrick de Carolis ait expliqué le budget de la Ville et ses contraintes, la question est posée : « Comment voyez-vous l’avenir du village ? » interroge-t-il.

C’est parti : il y a les partisans du centre de « padel » (sport de raquettes), projet privé, assorti de logements et de commerces qui ne fait pas l’unanimité. En revanche, le projet de centre médical à l’entrée du village décrit par Sophie Aspord lui, séduit : « Il ne fait que qu’on soit un village dortoir. Un centre médical c’est bien ». Le lieu évoqué est discuté : sur le terrain citoyen ? Oui, mais où mettra-t-on les arènes portatives alors?

Le grande question qui réunit les participants, est celle des commerces : comment les faire (re)venir ? Histoire de maintenir cette vie de village à laquelle tous les participants sont attachés. Histoire aussi d’avoir des jeunes, pour l’école et la vie. Un village de 1 500 habitants qui se partage aussi, entre ceux qui veulent plus d’habitants et donc des lotissements et ceux qui rappellent que chaque hectare de prairie qui disparaît accroit le problème de l’eau et de sa rareté.

Les questions et remarques reviennent sur la sécurité quand la permanence des gendarmes le jeudi est appréciée, mais quand on voudrait bien aussi, que les cameras de vidéo-protection soient mieux orientées vers l’entrée des lotissements.

Au bout de deux heures, c’est l’heure de se quitter : la prochaine fois, dans un mois environ, « on créera des commissions de travail » indique Michel Navarro. « Et réfléchissez à votre vision du village pour l’avenir. Votre avis est important pour nous. C’est pour cela que nous avons créé ces Comités d’interêt de Village, pour vous écouter et débattre » conclut le maire.