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Voué à faire connaître la Camargue d’hier et d’aujourd’hui, le Musée de la Camargue propose cet été un programme d’activités variées avant de fêter, à l’automne, le 10ème anniversaire de sa restauration.
Une moissonneuse, perdue sous l’immensité du ciel, un arbre solitaire, des cabanes abandonnées… C’est une Camargue sans artifice, sans rapport avec les images de carte postale que le photographe arlésien Romain Boutillier a saisi. Son travail, choisi conjointement par Estelle Rouquette, conservatrice du musée de la Camargue et Christoph Wiesner, est exposé, dans le cadre des Rencontres d’Arles, au musée de la Camargue. L’exposition, qui rencontre un beau succès, joue les prolongations : elle sera visible jusqu’au 6 novembre. Il sera aussi possible de la (re)découvrir, avec le photographe et la conservatrice, le 30 août à 17 heures, lors d’une visite inaugurale ouverte à tous.
Ces images offrent une perspective différente sur le territoire raconté au Musée. Rénové en 2013 et agrandi en 2019, il propose une immersion dans la Camargue d’hier et d’aujourd’hui avec l’exposition permanente « Le fil de l’eau, le fil du temps ». Les cartes interactives, les documents sonores, les objets, les oeuvres d’art contemporain permettent une compréhension nuancée de cette terre et de ses habitants. D’autant que le Musée programme des animations ponctuelles qui viennent encore l’enrichir. Dès le 21 août, le photographe Florent Basiletti vient partager, avec l’association Camargo Souvajo de Salin-de-Giraud et des habitants du village, une série de balades en Camargue dont l’un des buts sera de récolter quelques plantes endémiques, afin ensuite, de les utiliser pour un travail photographique, présenté à partir du 14 octobre.
Fêter 10 ans d’une ambition renouvelée. Ce 14 octobre marquera aussi le début de la célébration festive des 10 ans de la rénovation du musée. Avec un programme riche : une promenade poétique, ponctuée d’étapes théâtrales avec le Théâtre des Calanques* et surtout la révélation d’une nouvelle séquence de l’exposition permanente, « le Bras de Fer un destin très bref (1587 – 1711)« . Réalisée d’après les travaux de Claude Vella, chercheur au CEREGE (Centre européen de recherche et d’enseignement des géosciences de l’environnement), elle racontera la formation de la basse Camargue. Rendre le savoir accessible, un art que le musée maîtrise sans relâche.
Le musée de la Camargue, Mas du pont de Rousty – RD 570. Tél. 04 90 97 10 82
*réservation indispensable auprès du musée.